jeudi 24 octobre 2013

La mort dans l’âme, le prince des ténèbres t.1 de Jeaniene Frost



Editions Milady

Résumé :

Leila dispose d’un pouvoir terrifiant : elle voit les secrets les plus sombres des gens qu’elle touche. Raison pour laquelle des créatures de la nuit l’enlèvent et la forcent à entrer en contact télépathique avec le plus célèbre vampire du monde. Lorsque Leila rencontre Vlad, la passion menace de les consumer… Mais un vieil ennemi de ce dernier rôde dans l’ombre, bien déterminé à les voir littéralement brûler.

Mon avis :

Alors oui, je fais ma chronique bien que le livre soit sorti depuis des lustres mais deux choses : j’attendais qu’il sorte en poche et je fais ce que je veux.

Petite précision : cette série est un spin-off de l’autre série de l’auteur « Chasseuse de la nuit ». Je ne saurais que trop vous conseiller de lire cette première saga avant de vous lancer dans la lecture de celle-ci histoire de ne pas être trop larguer et aussi parce qu’elle est très bien :-) .

Donc, nous voici enfin avec un tome où il n’y a que du Vlad (si vous n’êtes pas fan, pas la peine de vous lancer) et dieu seul sait (et aussi vous en fait) que j’aime ce personnage. Sarcastique, ironique, séduisant, le monsieur a tout pour plaire donc ce n’est que lui rendre justice que de créer cette saga à sa gloire…oui, je suis fan.

Ce premier tome oscille entre de l’urban fantasy et de la romance paranormale même si j’aurais tendance à dire que c’est ce dernier genre qui l’emporte, vous voilà donc prévenu.

Nous suivons donc Leila qui se retrouve kidnapper par des vampires qui veulent utiliser ses pouvoirs pour retrouver et tuer Vlad (lisez le résumé juste au-dessus pour ses pouvoirs). Bien évidemment, notre Dracula, bien plus malin, récupère Leila et va lui proposer une collaboration pour retrouver le méchant et bien évidemment, l’amour va être de la partie sinon ça ne serait pas drôle.

Je vais être honnête, tout est cousu de fil blanc. Il ne faut pas s’attendre à un suspense de ouf. Dès le début, j’ai su que Vlad n’allait pas mourir (le fait que le tome 2 va bientôt sortir m’a aidé je l’avoue) et que Leila n’allait pas résister à son charme (il n’y a d’ailleurs qu’elle qui y a cru).
Quel intérêt de lire ce livre alors ? C’est sympa, c’est divertissant, c’est plutôt bien écrit. C’est typiquement une lecture non-prise de tête qui te réveille en douceur dans le RER (on s'occupe comme on peut dans ce cercle de l'enfer).

Par ailleurs, les personnages sont pas trop mal fichus et attachants. Je ne reviendrais pas sur le cas de Vlad qui est mon chouchou depuis ses débuts, je dirais juste qu’il est égale à lui-même avec des répliques savoureuses et un humour comme je l’aime. Il ne nous fait pas le coup du vampire qui vire guimauve après avoir emballé, nous sommes saufs !
Leila est un peu plus bancale alors qu’elle a des aspects très prometteurs. Femme forte qui a vécu des évènements assez terribles, elle ne s’en tire pas trop mal dans la vie même si j’ai beaucoup rigolé en lisant qu’elle faisait du trampoline (ne me demandez pas pourquoi, je n’en sais rien). Là où le bât blesse, c’est dans sa relation affective avec Vlad, si au début elle est convaincue que rien n’arrivera avec lui car elle le déteste, elle change d’avis en moins d’une semaine et se retrouve dans son lit en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. De même, elle part sur le principe que ce ne sera qu’une relation basée sur le sexe et même pas deux pages plus loin, elle nous avoue qu’elle est raide in love avec lui…paye ton changement d’opinion en moins de cinq minutes !
Certes, l’auteur ne pouvait pas se permettre, au vue du nombre de pages, de faire durer ça longtemps mais quand même ! Pour le coup, l’héroïne perd pas mal en crédibilité à mes yeux.

La fin est vraiment sympa car elle reste ouverte et certaines questions restent posées ce qui me permet de crier : « je veux la suite ! là, maintenant, tout de suite ! ».

Une lecture légère mais agréable, l’auteur s’en sort bien et ses fans ne devraient pas être déçus, je leur conseille donc sans hésitation.
Dernière chose pour conclure : Vlad, je t’aime !

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