lundi 25 juin 2012

Harry Potter et le prince de sang-mêlé de J.K. Rowling



Editions Gallimard Jeunesse


Résumé :

Dans un monde de plus en plus inquiétant, Harry se prépare à retrouver Ron et Hermione.
Bientôt, ce sera la rentrée à Poudlard, avec les autres étudiants de sixième année.
Mais pourquoi le professeur Dumbledore vient-il en personne chercher Harry chez les Dursley ?

Mon avis :

Oui, je sais, j’ai été horriblement longue à relire ce livre et à vous donner mon avis. J’attendais le bon moment, c’est quoi ? C’est quand tu regardes un livre et que tu as une envie impérieuse de le lire, ce ne peut être que celui-ci. C’est comme ça que je marche en tant que blonde.

Bon, où en sommes-nous au pays de Oui-Oui…pardon des sorciers ? Le gland (celui dont on ne doit pas prononcer le nom, souvenez-vous) et ses écureuils démoniaques continuent d’infiltrer le monde des sorciers en tuant quelques personnes par-ci, par-là…ouais, ça a l’air d’être la grosse poilade chez les écureuils, ça valait le coup de se faire tatouer le bras avec une vieille tête de mort (un dauphin aurait été plus joli…).
Harry, de son côté, se prépare tant bien que mal à faire sa rentrée avec les deux boulets qui lui servent de meilleurs amis et je pèse mes mots ! Je crois qu’on atteint les sommets de la connerie, bon Ron, ça ne m’étonne pas, cela fait longtemps que j’ai abandonné tout espoir le concernant mais venant d’Hermione, je suis assez surprise. La gamine est très mauvaise perdante, elle m’a fait penser à Monica dans « Friends » qui ne supportant pas de perdre se met à jeter des assiettes. Hermione n’en est vraiment pas loin, bouh c’est pas beau d’être comme ça !!

Mais ce tome 6 est surtout dominé par l’explosion hormonale de nos héros, ah ça sent le printemps, les oiseaux qui chantent et les réveils aux garde à vous (rho mais comment puis-je dire pareil chose ? Je le dis c’est tout).
Harry nous en avait déjà donné un aperçu avec Cho (oui, c’est une fille) et là, il passe à la vitesse supérieure. Sa nouvelle lubie (ou nouveau coup de cœur si on est romantique) ressemble un peu à un lapin sortit du chapeau car encore une fois, je n’aime pas l’élue de son cœur (chaton, une rouquine…quelle faute de goût ! je plaisante…un peu) et je trouve que l'on va un peu vite, rien ne laisser penser dans les tomes précédents qu'il pourrait tomber amoureux d'elle.
Ron se jette sur la première dingue venue sous prétexte de rouler des galoches comme les autres, du coup, Hermione fait du boudin et Ron va s’y mettre aussi croyant que c’est la nouvelle mode…on n’est pas aidé, je vous le dis !!

Heureusement, du côté des profs, c’est plus calme… ou plus discret.
Bien entendu, à part Rogue (je t’aime !), McGonagall et Dumbledore, les autres profs font de la figuration. En fait, non, même pas, on a vraiment l’impression qu’ils ne sont que trois et pourtant, je suis sûre que tout le monde rêve de découvrir les passions qui animent le professeur Chourave ! Non, vous avez raison, les Pouffsouffle, à part nous faire marrer, on s’en fout.
McGonagall joue les mamies grognons, Dumbledore ressemble toujours autant au père Fouras. Il essaye d’impliquer un peu plus Harry dans l’affaire « vilain gland » mais toujours en donnant ses infos au compte-gouttes, du coup notre héros a bien du mal à suivre surtout qu’il est préoccupé par le navet aka Drago Malefoy. Bah oui, maintenant que papa est en taule, faut que le fils prenne la relève mais il est tout sauf discret. Harry rapporte tout au vieux fou, pardon, à Dumbledore mais ce dernier a l’air de s’en moquer comme de son premier poil pubien (ouais, j’ai pas mieux question vanne là).
Harry voit bien aussi que Rogue est louche (pour changer) mais personne ne veut l’écouter…pas même ses « deux meilleurs amis » (oui, là ils méritent que je les mette entre guillemets) qui passent leurs temps à faire la gueule (sympa les soirées dans la salle commune).
Rogue, mon Rogue est vraiment la bonne surprise de ce tome, il déchire sa race ! Chacune de ses apparitions est fantastique…mais si, je vous assure que je suis objective.

Quelque chose se prépare et la tension monte tout au long du roman, on voit le désastre arriver sans réussir à mettre le doigt dessus, on y assiste impuissant. J’avais beau l’avoir déjà lu, cette fin me retourne toujours autant car on ne s’y attend pas ou plutôt, on ne veut pas y croire. Comment l’auteur peut-elle nous faire ça ? Comme peut-elle faire ça à Harry ?
C’est poignant, c’est émouvant, c’est tout les adverbes que tu peux trouver et avec ça, Rowling est un génie, elle prend des risques, elle ne vacille pas et va jusqu’au bout de son idée.

Ce sixième tome peut paraître un peu lent à démarrer mais en réalité, il pose toutes les bases pour le septième tome. Il nous livre des informations cruciales pour la compréhension de cette saga et surtout, il nous offre une des fins les plus époustouflantes de cette série...oui, j’y vais franco et ceux qui l’ont lu seront d’accord moi.
Bref, un avant dernier tome bon, très bon ; J.K., tu es une reine.

Défi : auteur anglais 

Dispo dans ma boutique! 

3 commentaires:

  1. J'avais beaucoup aimé trouver des adolescents pour une fois dans ce tome. Revoir Poudlard, avoir un aperçu de ce qu'il aurait pu être s'il n'y avait pas eu Vous savez qui. Bref un de mes tomes chouchou. Je te comprends pour ton moment blonde ;) Les blondes se soutiennent.

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  2. Je suis d'accord avec toi pour Ginnie, tomber amoureux d'elle juste parce qu'elle commence à devenir une jeune fille, c'était un peu faiblard...
    Faudra que je prenne le temps de les relire un jour !

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  3. Ce n'est finalement pas mon tome préféré, mais quelle série !

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