Editions Gallimard Jeunesse
Résumé :
Dans un monde de plus en plus inquiétant, Harry se prépare à
retrouver Ron et Hermione.
Bientôt, ce sera la rentrée à Poudlard, avec les autres
étudiants de sixième année.
Mais pourquoi le professeur Dumbledore vient-il en personne
chercher Harry chez les Dursley ?
Mon avis :
Oui, je sais, j’ai été horriblement longue à relire ce livre
et à vous donner mon avis. J’attendais le bon moment, c’est quoi ? C’est
quand tu regardes un livre et que tu as une envie impérieuse de le lire, ce ne
peut être que celui-ci. C’est comme ça que je marche en tant que blonde.
Bon, où en sommes-nous au pays de Oui-Oui…pardon des
sorciers ? Le gland (celui dont on ne doit pas prononcer le nom,
souvenez-vous) et ses écureuils démoniaques continuent d’infiltrer le monde des
sorciers en tuant quelques personnes par-ci, par-là…ouais, ça a l’air d’être la
grosse poilade chez les écureuils, ça valait le coup de se faire tatouer le
bras avec une vieille tête de mort (un dauphin aurait été plus joli…).
Harry, de son côté, se prépare tant bien que mal à faire sa
rentrée avec les deux boulets qui lui servent de meilleurs amis et je pèse mes
mots ! Je crois qu’on atteint les sommets de la connerie, bon Ron, ça ne
m’étonne pas, cela fait longtemps que j’ai abandonné tout espoir le concernant
mais venant d’Hermione, je suis assez surprise. La gamine est très mauvaise
perdante, elle m’a fait penser à Monica dans « Friends » qui ne
supportant pas de perdre se met à jeter des assiettes. Hermione n’en est vraiment pas
loin, bouh c’est pas beau d’être comme ça !!
Mais ce tome 6 est surtout dominé par l’explosion hormonale
de nos héros, ah ça sent le printemps, les oiseaux qui chantent et les réveils
aux garde à vous (rho mais comment puis-je dire pareil chose ? Je le dis
c’est tout).
Harry nous en avait déjà donné un aperçu avec Cho (oui,
c’est une fille) et là, il passe à la vitesse supérieure. Sa nouvelle lubie (ou
nouveau coup de cœur si on est romantique) ressemble un peu à un lapin sortit
du chapeau car encore une fois, je n’aime pas l’élue de son cœur (chaton, une
rouquine…quelle faute de goût ! je plaisante…un peu) et je trouve que l'on va un peu vite, rien ne laisser penser dans les tomes précédents qu'il pourrait tomber amoureux d'elle.
Ron se jette sur la première dingue venue sous prétexte de
rouler des galoches comme les autres, du coup, Hermione fait du boudin et Ron
va s’y mettre aussi croyant que c’est la nouvelle mode…on n’est pas aidé, je
vous le dis !!
Heureusement, du côté des profs, c’est plus calme… ou plus
discret.
Bien entendu, à part Rogue (je t’aime !), McGonagall et
Dumbledore, les autres profs font de la figuration. En fait, non, même pas, on
a vraiment l’impression qu’ils ne sont que trois et pourtant, je suis sûre que
tout le monde rêve de découvrir les passions qui animent le professeur
Chourave ! Non, vous avez raison, les Pouffsouffle, à part nous faire
marrer, on s’en fout.
McGonagall joue les mamies grognons, Dumbledore ressemble
toujours autant au père Fouras. Il essaye d’impliquer un peu plus Harry dans
l’affaire « vilain gland » mais toujours en donnant ses infos au
compte-gouttes, du coup notre héros a bien du mal à suivre surtout qu’il est
préoccupé par le navet aka Drago Malefoy. Bah oui, maintenant que papa est en
taule, faut que le fils prenne la relève mais il est tout sauf discret. Harry
rapporte tout au vieux fou, pardon, à Dumbledore mais ce dernier a l’air de
s’en moquer comme de son premier poil pubien (ouais, j’ai pas mieux question
vanne là).
Harry voit bien aussi que Rogue est louche (pour changer)
mais personne ne veut l’écouter…pas même ses « deux meilleurs amis »
(oui, là ils méritent que je les mette entre guillemets) qui passent leurs
temps à faire la gueule (sympa les soirées dans la salle commune).
Rogue, mon Rogue est vraiment la bonne surprise de ce tome,
il déchire sa race ! Chacune de ses apparitions est fantastique…mais si,
je vous assure que je suis objective.
Quelque chose se prépare et la tension monte tout au long du
roman, on voit le désastre arriver sans réussir à mettre le doigt dessus, on y
assiste impuissant. J’avais beau l’avoir déjà lu, cette fin me retourne
toujours autant car on ne s’y attend pas ou plutôt, on ne veut pas y croire.
Comment l’auteur peut-elle nous faire ça ? Comme peut-elle faire ça à
Harry ?
C’est poignant, c’est émouvant, c’est tout les adverbes que
tu peux trouver et avec ça, Rowling est un génie, elle prend des risques, elle
ne vacille pas et va jusqu’au bout de son idée.
Ce sixième tome peut paraître un peu lent à démarrer mais en
réalité, il pose toutes les bases pour le septième tome. Il nous livre des
informations cruciales pour la compréhension de cette saga et surtout, il nous
offre une des fins les plus époustouflantes de cette série...oui, j’y vais
franco et ceux qui l’ont lu seront d’accord moi.
Bref, un avant dernier tome bon, très bon ; J.K., tu es
une reine.
J'avais beaucoup aimé trouver des adolescents pour une fois dans ce tome. Revoir Poudlard, avoir un aperçu de ce qu'il aurait pu être s'il n'y avait pas eu Vous savez qui. Bref un de mes tomes chouchou. Je te comprends pour ton moment blonde ;) Les blondes se soutiennent.
RépondreSupprimerJe suis d'accord avec toi pour Ginnie, tomber amoureux d'elle juste parce qu'elle commence à devenir une jeune fille, c'était un peu faiblard...
RépondreSupprimerFaudra que je prenne le temps de les relire un jour !
Ce n'est finalement pas mon tome préféré, mais quelle série !
RépondreSupprimer