mercredi 23 février 2011

Les vents du destin, t.1 de la trilogie des Vents de Mercedes Lackley


Editions Milady


Résumé :

Elsepth, héritière du trône de Valdemar, cherche désespérément un mage capable de s’opposer aux puissances noires qui menacent les frontières de son pays.
Elle se rend au cœur des Terres Extérieures, et y découvre un univers vieux de plusieurs millénaires, jadis contaminé par une catastrophe surnaturelle. Des races étranges y luttent contre des monstres assoiffés de sang et de pouvoir, avides de s’emparer de toute magie pour renforcer la leur.
Entraînée dans cette guerre, Elsepth va devoir trouver sa propre voie…et découvrir la vraie nature de Besoin, l’épée magique.

Mon avis :

J’ai découvert Mercedes Lackley avec la réédition par Milady de la trilogie « Les hérauts de Valdemar » puis par celle « Le dernier héraut-mage ». Cela faisait quelques années que j’avais arrêté de lire de la Fantasy car je tournais un peu en rond avec ce style littéraire.
J’avais décidé de m’y remettre suite aux très bons éloges que j’avais entendu sur cette auteur et je n’ai pas été déçue.

Je me suis donc lancée dans cette nouvelle trilogie, « La trilogie des vents », avec ce premier tome où l’on retrouve les personnages de Skif et d’Elsepth, déjà croisés dans « Les hérauts de Valdemar ». Elsepth a grandi et est devenue l’héritière officielle du royaume de Valdemar et Skif est toujours un héraut.

L’histoire commence lorsqu’Elsepth est victime d’une tentative d’assassinat. Elle se rend alors compte que Valdemar n’est plus aussi sûr depuis qu’il n’y a plus de vrai héraut-mage parmi les hérauts du royaume. Valdemar n’est plus à l’abri des attaques magiques d’Ancar (le bad guy) et Elespth décide de remédier à cela en partant dans les contrées voisines pour recruter quelques mages qui soient aptes à défendre le royaume et à former les hérauts qui ont une affinité pour la magie. Dans sa quête, elle est accompagnée, bien évidemment, par Gwena, son compagnon (oui, c’est obscure pour qui ne connaît pas ce monde), ainsi que de Skif et de son compagnon, Cymry.
De l’autre côté des terres de Valdemar, se trouve la vallée de K’Treva, lieu où vit Ventnoir, guetteur de sa tribu les K’Sheyna qui ont subi de terribles pertes à cause de l’implosion de leur pierre-cœur (trop compliqué à expliquer, il vous faudra lire le livre). Depuis, la morosité règne dans la tribu et Ventnoir sent au fond de lui que le danger est encore bien présent pour les siens mais il n’arrive pas à se faire entendre au Conseil.
Comme on s’en doute, les histoires d’Elsepth et de Ventnoir vont finir par se croiser et ne faire plus qu’une.

Dans l’ensemble, j’ai été assez déçue par ce premier tome : c’est lent, très lent. On attend au fil des pages de se faire happer par l’histoire et les évènements, et même si ceux-ci sont terribles, on y reste indifférents.
Pourquoi ? Je ne sais pas trop, le cœur n’y est pas.
Les personnages d’abord : Ventnoir me fait l’effet d’un mollusque, son côté tragique est assez pathétique et mal exploité, je n’ai pas réussit à m’attacher à lui.
Quand à Elsepth, c’est toujours la même gamine insupportable que dans « Les hérauts de Valdemar » : toujours aussi immature et colérique, elle déclare ne pas être aussi prétentieuse que les nobles de la cour mais je ne suis pas d’accord avec elle, elle n’en fait qu’à sa tête et refuse d’écouter les conseils qu’on lui donne, elle cherche toujours l’affrontement surtout avec les personnes qui lui sont le plus proches.
Le pire, c’est la manière dont elle traite Skif. Voyez-vous son ami a comme mission de la protéger (non parce que c’est quand même l’héritière de la couronne) et donc il la suit où qu’elle aille, le principe du garde du corps. Mme Elsepth ne le supporte pas, elle peut se défendre seule. De plus, le malheureux est tombé amoureux d’elle. Au lieu de lui dire avec tact et gentillesse que ce n’est pas réciproque (c’est son ami, rappelons-le), elle n’arrête pas de lui hurler dessus et de le traiter comme si elle était victime d’harcèlement sexuel alors qu’à part un regard plein d’amour, notre pauvre Skif se comporte en véritable gentleman.
Bref, la nana que j’ai eue envie de claquer à chacune de ses apparitions. Donc sa quête et ses problèmes me sont un peu, beaucoup passés au-dessus de la tête.

Les intrigues avancent à deux à l’heure, sont assez plates et le dénouement se devine très vite.
Je n’ai pas été emballée par ce début de trilogie.
Je ne peux même pas mettre ça sur le fait que cela soit le premier tome de la trilogie et que donc l’auteur a besoin de temps pour poser son histoire car pour les deux autres sagas que j’ai lues, c’était captivant dès les premières pages du premier tome.
J’ai les deux autres tomes qui attendent sur ma PAL en me faisant des yeux dignes du chat potté dans Shrek mais je sens que cela ne va pas être pour tout de suite.

2 commentaires:

  1. Ah je comptais m'y mettre... Je vais attendre un peu que tu lises la suite hein, ça presse pas ^^
    T'as fini ton défi toi au fait ?

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  2. Ouaip, défi terminé.

    Et je ne vais pas lire cette suite car j'avais commencé mais c'est encore plus mauvais que celui-ci...

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