mardi 15 février 2011

La captive insoumise de Lynne Graham

Editions Harlequin

Résumé :

En travaillant avec Cristos Stephanides, un séduisant homme d’affaires connu pour son autoritarisme, Betsy s’attendait à une mission difficile, mais certainement pas à être kidnappée alors qu’elle se trouve dans la même voiture que lui !
Que veulent les ravisseurs ? Et pourquoi les ont-ils abandonnés ici, sur cette île déserte, en leur donnant libre accès à une luxueuse villa servant d’ordinaire de refuge à de jeunes mariés en pleine lune de miel ?
Apeurée et sous le choc, Betsy prend conscience qu’elle ne peut désormais compter que sur Cristos, alors même que celui-ci semble la soupçonner d’avoir partie liée avec les ravisseurs…

Mon avis :

Harlequin….nom qui fait rêver certaines femmes et qui fait hérisser le poil d’autres. Pour ma part, je me trouve entre les deux : mon côté fleur bleue aime en lire un de temps en temps mais en même temps il se lasse très vite de ce type d’histoires surtout vu le prix d’un bouquin qui ne vous tient au final que 2 heures.
Le gros point positif, c’est qu’avec un Harlequin, vous n’avez jamais de mauvaises surprises ; l’ossature de l’histoire est toujours la même.
Une femme, un peu perdue, rencontre un homme riche (oui dans le monde d’Harlequin, on ne vit pas sous les ponts), mystérieux (comprenez qu’il a vécu un drame dont il ne veut pas parler…enfin pas tout de suite) et arrogant (mais cela cache, en réalité, ses blessures secrètes). Ils se rencontrent donc et même s’ils sont attirés l’un par l’autre, ils ne se l’avouent qu’après avoir vécu un (ou des) épreuve(s). Au final, ils s’aiment et terminent ensemble (ce qui est le plus souvent représenté par un mariage ou la mise en route d’un bébé).
De plus, l’homme Harlequin est forcément beau et bien bâti (si vous voyez ce que je veux dire) et l’héroïne est belle et très souvent vierge (sinon, elle a une très bonne raison pour avoir déjà fautée).
Donc pas de surprise dans La captive insoumise puisque nous avons d’un côté Betsy, chauffeur de limousine, qui a une famille digne des Thénardier : elle aurait dû se marier avec Rory qui peu avant les noces, s’est tapé la petite sœur de Betsy et l’a mise enceinte. Du coup, ses parents lui ont gentiment demandé de s’effacer pour que Rory reste avec sa sœur et ainsi éviter le scandale. Ladite sœur est une garce qui n’a aucun tact et se permet de démolir notre héroïne à chaque fois qu’elle la voit.
Betsy ne dit rien…oui, Betsy est un peu con…pardon…elle est un peu martyre sur les bords.
De l’autre côté, notre héros Cristos est grec (oui le héros est souvent grec, cela fait rêver), héritier d’une grosse compagnie, coureur de jupons invétéré (le héros n’est jamais puceau, il doit au contraire faire preuve de sa virilité) et ne croit plus en l’amour (en surface, of course !).

Betsy se retrouve à devoir conduire Cristos à divers endroits tout en réfrénant les avances de ce dernier. Mais patatraque ! Ils se font tous les deux kidnapper et se réveillent sur une île déserte paradisiaque (l’Alaska, c’est pas glamour), dans une super maison (vous ne pouvez pas avoir une histoire d’amour sans une douche avec des jets massants).
Au départ, Cristos croit que c’est Betsy qui a tout manigancé mais heureusement l’amour rentre en scène (oui, il y a des scènes de sexe, très soft mais elles sont là).

Je vous rassure l’histoire ne s’arrête pas là, ça serait trop simple : ils vont devoir affronter leurs familles respectives, une ex-fiancée jalouse, des paparazzis féroces et dompter leurs caractères enflammés.
Je ne vous gâcherai pas la fin en vous disant que tout se termine bien car tout se termine toujours bien dans le monde d’Harlequin.
Alors oui c’est surréaliste, mais il faut prendre ça au premier degré, il faut lâcher prise et se laisser porter. Une fois le livre fini, on sait pertinemment que ce n’est pas la « vraie » vie et malgré tout, on se surprend à entendre une petite voix qui nous murmure : « et pourtant, ça serait tellement bien… ». C’est ça la magie Harlequin.
Mention spéciale à Cristos qui doit être le seul homme au monde à avoir des yeux d’un noir profond relevés de quelques paillettes.
Si quelqu’un a les mêmes, merci de m’envoyer une photo pour que je vois à quoi ça ressemble ;o)

4 commentaires:

  1. très bon commentaire, tiens, tiens, dans celui que j'ai lu le mec avait des yeux vert à paillettes, peut-être la preuve que ce sont les hommes qui nous attendons toutes ... ou presque.

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  2. C'est drôle mais tous les critères dont tu parles je les aie retrouvés dans celui que j'ai lu! En effet c'est très prévisible...
    Quand je pense que je savais ne même pas ce qu'était un harlequin avant le défi... çà fait rêver

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  3. Ce défi est définitivement utile, comment peut-on vivre sans avoir lu un Harlequin ?

    Les yeux à paillettes ont beaucoup de succès mais je crois que je fliperai un peu si j'en voyais pour de vrai car cela voudrait dire que je n'ai pas un humain devant moi.

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  4. J'ai adoré ta critique, il fallait que je me morde les lèvres, pour pas rire ! Ben, oui,je suis au travail, ça aurait pas fait sérieux ^^

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