mercredi 16 février 2011

Le pacte de McKeltar de Karen Marie Moning


Editions J’ai Lu


Résumé :

Chloé Zanders se rend déposer un précieux manuscrit chez Dageus McKeltar. Elle devient alors la captive du puissant Highlander. Le mystérieux fantôme se cache, car, depuis des centaines d’années, il combat des démons qui se jouent en permanence de son âme.
Investi de pouvoirs maléfiques, l’emprise de la malédiction se resserre peu à peu sur lui. Malgré ses réticences, et peut-être à cause de son étrange attirance pour lui, Chloé va suivre Dageus jusqu’en Ecosse en quête de son humanité perdue.

Mon avis :

Le pacte de McKeltar ou la stupidité de l’édition française… En effet, ce titre fait partie d’une saga et il n’en est pas le premier tome. Pour autant, ce fut le premier a être publié et quand, parfois, vous êtes un peu perdu, vous avez de charmantes notes de bas de page qui vous informent que la référence se trouve dans un autre tome de la saga « inédit en français ». Faudra m’expliquer la logique de n’avoir publié que deux tomes d’une saga pris en plein milieu de cette dernière.

Bref… Au niveau de l’histoire : on suit les aventures de Chloé, descendante écossaise vivant à New York, travaillant dans un musée et fan de culture celtique. Le héros est Dageus (ne me demandez pas comme ça se prononce, je n’en sais rien, je suis descendante ardennaise pas écossaise), druide des Highlands (en Ecosse donc pour ceux qui ne suivent pas), né au 16ème siècle mais se retrouvant, lui aussi, à New York de nos jours  dans une quête désespéré pour trouver un moyen de se débarrasser des âmes de 13 druides maléfiques qui vivent en lui suite à un sort qu’il a lancé pour sauver son frère jumeau, qui vit maintenant également de nos jours mais en Ecosse.
C’est là qu’on se dit qu’on aurait bien aimé lire les tomes précédents pour que tout cela soit moins obscur. Mais je vous rassure, malgré tout, on comprend rapidement et assez facilement l’histoire.

Donc, il est à New York et vole des livres anciens celtiques (grâce aux pouvoirs des druides qui l’habitent…oui, c’est pratique) pour trouver une solution à sa malédiction.
Entre parenthèse, la presse l’a surnommée « le fantôme celtique » ce qui est parfaitement risible.
L’histoire commence lorsqu’il emprunte, légalement cette fois (pourquoi ? bah sinon y’aurait pas d’histoire !), un livre très ancien au musée où travaille Chloé et c’est cette dernière qui est chargée de lui apporter.
Quand elle arrive chez lui, il n’est pas là et elle décide de fouiller son appartement pour tuer le temps (non, en fait c’est parce qu’elle est émerveillée par tous les trésors celtiques accrochés aux murs) et bien évidemment, elle tombe sur les livres volés…au moment où Dageus rentre chez lui.
En toute simplicité, il décide d’en faire sa prisonnière et l’attache au lit.

On s’en doute, cette situation ne va pas durer car l’amour va s’en mêler et le fait que Chloé soit une fan de l’Ecosse aidera aussi.
Tous les deux vont alors vivre un tas d’épreuves mais aussi de très jolis moments. Je n’en dirais pas plus pour ne pas gâcher la surprise…si, si, cela vaut le coup.

Sur de très nombreux points, ce livre fait penser à un Harlequin : une héroïne naïve et vierge (souvenez-vous de ma critique Harlequin) face à un héros tourmenté et bien bâtit (oui de partout), une histoire d’amour qui se construit au fil des pages et des épreuves (non, on ne parlera pas du syndrome de Stockholm). Le ton est certes moins gnangnan et le surnaturel est très présent mais cela reste quand même très fleur bleue et je crois me souvenir qu’il existe une collection Harlequin où l’on trouve du surnaturel.

Dans tous les cas, c’est un livre agréable à lire, qui vous occupe plus de deux heures (pour ceux qui suivent…) et le tome suivant est vraiment très sympa.
La suite dans le prochain épisode ! 

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