La punition d’Adam Black de Karen Marie Moning

Editions J’ai Lu

Résumé :

Adam Black, le plus redoutable mais aussi le plus séduisant des Faës, a cette fois dépassé les bornes, obligeant la reine Aoibheal à le punir sévèrement : privé de ses pouvoirs et de son immortalité, il est ravalé au rang des humains tout en étant invisible à leurs yeux. Il n’apparaît qu’aux seuls sidheseers, au don de clairvoyance, telle cette jeune avocate irlandaise, Gabby O’Callaghan, qui a immédiatement remarqué dans un square de Cincinnati ce superbe géant aux longs cheveux noirs, avant de prendre la fuite, terrifiée. Mais Adam est bien décidé à la retrouver, en dépit de ses ennemis, pour la persuader de l’aider et plonger encore une fois son regard dans ses beaux yeux verts…

Mon avis :

Suite directe du « Le pacte de McKeltar », il peut se lire sans avoir lu le précédent mais c’est quand même plus sympa d’avoir le premier pour ne pas être trop dans le flou.

Adam Black aka Amadam est un prince Faë, conseiller de la reine des Tuatha Dé Danaan (essayez de le dire très vite pour voir) qui se retrouve du jour au lendemain dans la peau d’un humain banal (enfin banal…il reste beau comme un dieu histoire que les lectrices que nous sommes ne reposions pas le livre au bout de 10 pages). Pourquoi ? C’est une punition de la reine suite à ce qu’il a fait dans Le pacte de McKeltar (non, je ne dirais rien). En plus de la transformer en humain, elle l’a infligé d’un sort qui l’empêche d’être vu et entendu des autres humains. Un peu le même effet que s’il était un fantôme à part qu’il est soumis aux mêmes contraintes que n’importe quel humain (non décrites car pas glamour).

Adam n’est pas content et s’ennuie. Il arrive à Cincinnati, non pas pour faire du tourisme, mais pour y retrouver son fils qu’il a eu des siècles auparavant avec une humaine…quoi ? Bah oui le fils est immortel, ce n’est pas Jeanne Calment…bref, ce fils est introuvable mais Adam décide de l’attendre car c’est son seul espoir pour atteindre la reine et faire en sorte qu’elle lève la punition.

Pendant ce temps-là au pays des Faës, et non pas à Veracruz (ceux qui ont vu La cité de la peur comprendront), Darroc, l’ennemi juré d’Adam, complote pour faire assassiner ce dernier profitant qu’il soit humain donc vulnérable et renverser la reine du même coup pour prendre le pouvoir, briser le pacte de non agression Humain/Faë et ainsi rouvrir la chasse aux humains. Va-t-il réussir ? Suspense haletant…

De retour sur Adam qui par une belle nuit d’été s’ennuie comme un rat mort, allongé sur un banc, réfléchissant aux progrès des accélérateurs de particules…non, je plaisante.

Il s’ennuie donc jusqu’à ce qu’il aperçoive une jeune femme tout à fait à son goût. Cette femme, c’est Gabby, jeune avocate et surtout sidheseer, c’est-à-dire qu’elle est l’une des rares personnes à pouvoir voir les Faës, tous les Faës…Arrivée près du banc où est Adam, elle voit donc ce dernier qui est…comment dire…très content de la voir…oui c’est bien ce que vous pensez…et c’est quand elle devient rouge pivoine qu’Adam comprend qu’elle peut le voir.

Gabby sait ce que sont les Faës et même s’il est magnifique, elle décide de fuir, comme on le lui a appris.

Adam décide de la poursuivre, pas pour demander son aide, même s’il pense un peu, mais pour la mettre dans son lit. Car voyez-vous, il n’a pas encore testé le sexe en étant humain…oui mesdames, plus de doute, c’est bien un homme.

Il se retrouve sur le pas de sa porte alors qu’elle s’apprête à s’enfuir de la ville, cogne à ladite porte, elle ouvre, lui met direct un bon coup de poing dans le museau et s’enfuit. J’aime les histoires où les héroïnes ont du répondant.

Malgré qu’il soit humain, il a gardé sa force et sa vitesse de Faë (bouh la triche !). Il la rattrape et pour la calmer, il l’attache à une chaise (à ce stade, je crois que l’auteur a un penchant pour le bondage) et lui explique sa situation tout en lui promettant qu’il ne la violera pas (vaniteux qu’il est, il est certain qu’elle cèdera toute seule). Gabby bave devant cette gravure de mode mais gardes les idées claires (là encore une référence à un sketch des Nuls me vient à l’esprit mais on va éviter pour les âmes sensibles) et l’envoie élégamment se faire voir chez les Grecs.

On se doute bien qu’Adam n’en reste pas là et il met au point une tactique de séduction par l’usure. Gabby finit par craquer surtout quand Darroc entre en scène.

Voilà donc nos deux héros embarqués dans une série d’aventures à travers l’Ecosse (on dit coucou aux McKeltar !) où l’amour se fait plus présent chaque jour.

Comme le tome précédent, ce livre fait très Harlequin mais pour autant je l’ai beaucoup appréciée grâce, notamment, aux caractères des deux protagonistes. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils savent ce qu’ils veulent. Ils ne sont pas lisses, pas parfaits et ça, c’est vraiment attrayant. Ce sont des personnages hauts en couleurs que j’ai eu plaisir à suivre et même si je me doutais bien de la fin, je me suis laissée surprendre plus d’une fois.

J’ai Lu, merci de publier les autres tomes car j’ai vraiment envie de savoir s’ils sont du même acabit que celui-ci.

Dispo dans ma boutique!