lundi 4 novembre 2013

Le rituel de l’ombre d’Eric Giacometti et Jacques Ravenne



Editions Pocket

Résumé :

Rome : une archiviste du Grand Orient est assassinée lors d'une soirée à l'ambassade de France, suivant un rituel qui évoque la mort d'Hiram, fondateur légendaire de la franc-maçonnerie. A Jérusalem, un archéologue en possession d'une énigmatique pierre gravée subit un sort similaire. Le commissaire Antoine Marcas, maître maçon, et son équipière, Jade Zewinski, se trouvent confrontés aux tueurs d'une confrérie nazie, la société Thulé, adversaire ancestrale de la maçonnerie.

Mon avis :

C’est sur les recommandations d’une amie que j’ai tenté ce policier et s’il y a du bon, il y a aussi pas mal de moins bon…

Comme tout bon roman policier qui se respecte, notre histoire commence avec un meurtre : celui d’une jeune femme dans l’ambassade de France à Rome. Cette jeune femme était archiviste chez les Francs Maçons.
Du coup, un commissaire franc maçon, lui aussi, va mener l’enquête avec la responsable sécurité de l’ambassade qui était aussi la meilleure amie de la victime.
Toujours les mêmes questions : pourquoi cette femme a-t-elle été tué ? que faisait-elle à l’ambassade ? Pourquoi une telle manière de la tuer ?
Enquête basique quoi !

Et c’est bien là le problème pour moi : au final, ce livre est très basique et mal ficelé, il n’y a rien de nouveau et pas un suspense de fou.
Certes, le fait que cela se passe chez les franc maçons est plutôt marrant (surtout que je sais que l’un des auteurs en est un) car cela permet d’en apprendre plus sur cet ordre qui m’a toujours paru obscure mais même là, c’est bancal. Par moment, j’ai eu l’impression de me retrouver noyer sous les informations sur cet ordre au point de ne plus rien comprendre et d’être complètement perdue sous certaines précisions à l’utilité discutable. A d’autres moments, au contraire, cela manquait cruellement d’une explication un peu plus poussée.
Le dosage n’était pas bon et il plombe complètement l’intrigue qui passe trop souvent au second plan ce qui n’est pas bon pour un policier.

L’histoire n’est donc pas renversante et ce ne sont pas les personnages qui vont venir améliorer cela. Le seul qui sauve à peu près les meubles, c’est le commissaire, il est un peu cliché (je suis désabusé, la vie pue…) mais il tient à peu près la route.
Mais les autres !! Commençons par Jade qui est tout simplement insupportable, je n’ai vraiment pas réussi à ressentir quoique ce soit de positif la concernant, j’ai même souhaité sa mort, c’est pour vous dire ! Elle est dans l’excès, toutes ces réactions sont surjouées, c’est une caricature ambulante absolument désagréable.
Quand aux « méchants », là encore nous tombons dans le cliché et le ridicule, il ne manquait plus qu’un bon vieux rire diabolique et nous aurions été dans une bonne série Z.
La société Thulé ne fait pas peur, à aucun moment je n’ai eu de frissons car ils ont des réactions complètement idiotes, pour des pros du mal, je repasserai !
Bref, même si l’idée de base n’était pas mauvaise, son développement est quand même sacrément loupée et ça me fout en rogne car il y avait un bon potentiel, quand je vois le naufrage alors qu’il a été écrit à 4 mains, cela me donne envie de pleurer ou de rire hystériquement, au choix.
La suite se fera donc sans moi…

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