dimanche 20 janvier 2013

50 nuances de Grey d’EL James




Editions JC Lattès

Résumé :

Lorsqu’Anastasia Steele, étudiante en littérature, interviewe le richissime jeune chef d’entreprise Christian Grey, elle le trouve très séduisant mais profondément intimidant. Convaincue que leur rencontre a été désastreuse, elle tente de l’oublier – jusqu’à ce qu’il débarque dans le magasin où elle travaille et l’invite à un rendez-vous en tête-à-tête.

Naïve et innocente, Ana ne se reconnait pas dans son désir pour cet homme. Quand il la prévient de garder ses distances, cela ne fait que raviver son trouble.

Mais Grey est tourmenté par des démons intérieurs, et consumé par le besoin de tout contrôler. Lorsqu’ils entament une liaison passionnée, Ana découvre ses propres désirs, ainsi que les secrets obscurs que Grey tient à dissimuler aux regards indiscrets… 

Mon avis :

Avant de commencer ce livre, je savais qu’il n’allait pas me plaire. J’avais lu trop de mauvaises critiques de lectrices ayant les mêmes goûts que moi pour avoir un quelconque doute.
Alors pourquoi je me suis infligée cela ? Parce qu’on me l’a prêté (je ne dénoncerai pas qui) et que je voulais pouvoir écrire une critique objective.
Et enfin, je tiens à préciser que je n’ai pas dépassé 100 pages, mes yeux me brûlaient et j’avais une furieuse envie de sauter de mon balcon.

Nous sommes ici au-delà de la daube, de la bouse, là nous atteignons des sommets ! Je suis dubitative, comment autant de personnes ont pu s’enflammer sur cette merde ? Je sais bien qu’il en faut pour tous les goûts mais quand même !

L’histoire, il n’y a pas besoin de vous la résumer : une mauvaise auteur frustrée a décidé de coucher ses pseudos-fantasmes sur papier en mettant soi disant en scène Anastacia, cruche parmi les cruches (et c’est une blonde qui vous dit ça), et Christian « j’ai un balai dans le cul » dans ce qu’elle ose appeler une histoire d’amour qui n’est en réalité qu’une suite sans fin d’érotisme de mauvais goût complètement loupé, comprenez qu’un poulpe doit être sexuellement plus excitant que lire ce bouquin.

Déjà mémère, elle part mal : elle décide d’écrire son torchon au présent. Fatale erreur ! J’ai toujours dit et répété que pour moi, narrer son histoire au présent est un exercice périlleux qui demande un style impeccable et une parfaite maîtrise…choses dont est totalement dépourvue la James.
Son style est horriblement pauvre, avec elle le dictionnaire ne compterait plus que 10 pages (et je sais que ce n’est pas la faute à la traduction française). Ses descriptions sont ridicules «  d’une voix velouté comme du chocolat noir »…Elle ne connaît visiblement pas les définitions des peu de mots qu’elle emploie et s’éclate juste à aligner les mots les uns après les autres sans s’occuper d’une quelconque cohérence des choses.

Et que dire des personnages ! Christian est celui qui s’en sort le mieux car, à la rigueur, c’est le type de personnage qu’on peut croiser dans d’autres romances même si, ici, il dérive dans le too much, pète un coup mon gars, ça ira mieux après !
Mais la palme revient à Anastasia….Comment fait-elle pour tenir debout toute seule ?! Dans la « vraie » vie, si je rencontre quelqu’un comme elle, je lui jette une pièce et je vais mettre un cierge pour elle à l’église, il n’y a plus que cela à faire. Pour une femme qui est en train de terminer sa licence, elle est profondément stupide, même un lama s’en sortirait mieux qu’elle (et nous savons tous qu’un lama, c’est con). L’auteur en rajoute une couche en nous livrant ses pensées au cas où nous n’aurions pas compris que son héroïne est déprimante de connerie.
Elle a l’âge mental d’une gamine de 12 ans et est insupportable.

Je pourrais continuer encore longtemps à vous décrire mon calvaire, qui n’a pourtant duré que 100 pages (j’ai quand même été jeter un coup d’œil au contrat qu’elle doit signer avant de devenir une soumise, je n’ai qu’une chose à dire : LOL !), mais je vais m’arrêter là et tenter d’oublier.
Il va s’en dire que je ne compte pas lire les suites et que je ne comprends absolument pas l’engouement pour cette saga. Il existe tellement mieux en littérature érotique…

Au fait, vu que les éditeurs sont capables de miser sur des fan-fictions toutes pourrites pour en faire des romans. J’ai une vieille rédac de CM2 qui traîne, si quelqu’un est intéressé, je suis ouverte à toutes les offres ;-)

4 commentaires:

  1. "comment autant de personnes ont pu s’enflammer sur cette merde ?"
    Je viens de penser à Scout Toujours. Tu crois que ça marche aussi avec le livre ?

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  2. J'étais curieuse de lire ton avis sur ce livre qu'il est hors de question que je lise (même si on me le prête ^^) et je ne suis pas déçue !

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