Editions JC Lattès
Résumé :
Lorsqu’Anastasia Steele, étudiante en littérature,
interviewe le richissime jeune chef d’entreprise Christian Grey, elle le trouve
très séduisant mais profondément intimidant. Convaincue que leur rencontre a
été désastreuse, elle tente de l’oublier – jusqu’à ce qu’il débarque dans le
magasin où elle travaille et l’invite à un rendez-vous en tête-à-tête.
Naïve et innocente, Ana ne se reconnait pas dans son désir pour cet homme. Quand il la prévient de garder ses distances, cela ne fait que raviver son trouble.
Mais Grey est tourmenté par des démons intérieurs, et consumé par le besoin de tout contrôler. Lorsqu’ils entament une liaison passionnée, Ana découvre ses propres désirs, ainsi que les secrets obscurs que Grey tient à dissimuler aux regards indiscrets…
Naïve et innocente, Ana ne se reconnait pas dans son désir pour cet homme. Quand il la prévient de garder ses distances, cela ne fait que raviver son trouble.
Mais Grey est tourmenté par des démons intérieurs, et consumé par le besoin de tout contrôler. Lorsqu’ils entament une liaison passionnée, Ana découvre ses propres désirs, ainsi que les secrets obscurs que Grey tient à dissimuler aux regards indiscrets…
Mon avis :
Avant de commencer ce livre, je savais qu’il n’allait pas me
plaire. J’avais lu trop de mauvaises critiques de lectrices ayant les mêmes
goûts que moi pour avoir un quelconque doute.
Alors pourquoi je me suis infligée cela ? Parce qu’on
me l’a prêté (je ne dénoncerai pas qui) et que je voulais pouvoir écrire une
critique objective.
Et enfin, je tiens à préciser que je n’ai pas dépassé 100
pages, mes yeux me brûlaient et j’avais une furieuse envie de sauter de mon
balcon.
Nous sommes ici au-delà de la daube, de la bouse, là nous
atteignons des sommets ! Je suis dubitative, comment autant de personnes
ont pu s’enflammer sur cette merde ? Je sais bien qu’il en faut pour tous
les goûts mais quand même !
L’histoire, il n’y a pas besoin de vous la résumer :
une mauvaise auteur frustrée a décidé de coucher ses pseudos-fantasmes sur
papier en mettant soi disant en scène Anastacia, cruche parmi les cruches (et
c’est une blonde qui vous dit ça), et Christian « j’ai un balai dans le
cul » dans ce qu’elle ose appeler une histoire d’amour qui n’est en
réalité qu’une suite sans fin d’érotisme de mauvais goût complètement loupé,
comprenez qu’un poulpe doit être sexuellement plus excitant que lire ce
bouquin.
Déjà mémère, elle part mal : elle décide d’écrire son
torchon au présent. Fatale erreur ! J’ai toujours dit et répété que pour
moi, narrer son histoire au présent est un exercice périlleux qui demande un
style impeccable et une parfaite maîtrise…choses dont est totalement dépourvue
la James.
Son style est horriblement pauvre, avec elle le dictionnaire
ne compterait plus que 10 pages (et je sais que ce n’est pas la faute à la
traduction française). Ses descriptions sont ridicules « d’une voix
velouté comme du chocolat noir »…Elle ne connaît visiblement pas les
définitions des peu de mots qu’elle emploie et s’éclate juste à aligner les
mots les uns après les autres sans s’occuper d’une quelconque cohérence des
choses.
Et que dire des personnages ! Christian est celui qui
s’en sort le mieux car, à la rigueur, c’est le type de personnage qu’on peut
croiser dans d’autres romances même si, ici, il dérive dans le too much, pète
un coup mon gars, ça ira mieux après !
Mais la palme revient à Anastasia….Comment fait-elle pour
tenir debout toute seule ?! Dans la « vraie » vie, si je
rencontre quelqu’un comme elle, je lui jette une pièce et je vais mettre un
cierge pour elle à l’église, il n’y a plus que cela à faire. Pour une femme qui
est en train de terminer sa licence, elle est profondément stupide, même un
lama s’en sortirait mieux qu’elle (et nous savons tous qu’un lama, c’est con).
L’auteur en rajoute une couche en nous livrant ses pensées au cas où nous
n’aurions pas compris que son héroïne est déprimante de connerie.
Elle a l’âge mental d’une gamine de 12 ans et est
insupportable.
Je pourrais continuer encore longtemps à vous décrire mon
calvaire, qui n’a pourtant duré que 100 pages (j’ai quand même été jeter un coup
d’œil au contrat qu’elle doit signer avant de devenir une soumise, je n’ai
qu’une chose à dire : LOL !), mais je vais m’arrêter là et tenter
d’oublier.
Il va s’en dire que je ne compte pas lire les suites et que
je ne comprends absolument pas l’engouement pour cette saga. Il existe tellement
mieux en littérature érotique…
Au fait, vu que les éditeurs sont capables de miser sur des
fan-fictions toutes pourrites pour en faire des romans. J’ai une vieille rédac
de CM2 qui traîne, si quelqu’un est intéressé, je suis ouverte à toutes les offres ;-)
"comment autant de personnes ont pu s’enflammer sur cette merde ?"
RépondreSupprimerJe viens de penser à Scout Toujours. Tu crois que ça marche aussi avec le livre ?
LOL!!
RépondreSupprimerJ'étais curieuse de lire ton avis sur ce livre qu'il est hors de question que je lise (même si on me le prête ^^) et je ne suis pas déçue !
RépondreSupprimerMerci!
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