lundi 6 août 2012

Troubles Intentions – Les fantômes de Maiden Lane 1 d’ Elizabeth Hoyt


Editions J’ai Lu pour Elle

Résumé :

Au cœur du sordide quartier de Saint-Giles, Tempérance se bat pour la survie de son orphelinat. Les caisses sont vides et ses petits protégés menacés d’expulsion.
C’est alors que l’énigmatique lord Caire lui propose un échange de bons procédés. Il est sur la piste d’un tueur. Si elle accepte d’être son guide dans les bas-fonds de la ville, il l’introduira dans la haute société où gravitent de riches donateurs.
La jeune femme va ainsi passer de la misère la plus noire aux riches salons londoniens, en compagnie de cet homme dévoré par d’indicibles secrets, qui, au fil des jours, éveille en elle une passion interdite…

Mon avis :

Face au drame Kristen/Rob, j’ai eu besoin de lire de l’amour…non je plaisante, je m’en fous comme de l’an 40 de leur faux couple…
Non, j’avais juste envie de la romance historique et si vous n’êtes pas contents, bah vous n’êtes pas contents, qu’est-ce que vous voulez que je vous dise ?

Bon j’arrête dans le grand n’importe quoi et nous allons rentrer dans le vif du sujet en faisant un premier arrêt (non, pas pipi) sur les prénoms de ce premier tome :
- la famille de l’héroïne d’abord : nous avons donc Tempérance, Silence, Vérité, Winter (= hiver pour les ignares de l’anglais)…euh les parents ont pensé à quoi là ? A faire leur propre version des 7 nains ? Sérieusement, les pires pour moi sont Silence et Vérité, va porter ça toi !
- les gamins de l’orphelinat : les filles sont toutes appelées Mary + quelque chose (si possible un truc con) et les garçons sont des Joseph + quelque chose (aussi un truc con). Alors je vois bien que le but est de rendre hommage aux parents de Jésus dans ce Londres Victorien mais au point où ils en sont, ils auraient mieux fait de donner des numéros.
Je dis ça, je ne dis rien mais c’est histoire de prénoms m’a fait flipper, ça fait un peu trop secte sur les bords.

Après niveau intrigue, dès le début bien entendu, nous savons que Caire va finir avec Tempérance et donc ce n’est pas vraiment cela l’intrigue mais plutôt les meurtres mystérieux qui ont lieu tout au long des pages et je dois dire que l’auteur nous ballade bien. Je ne me doutais pas de l’identité du tueur (bon en même temps, je suis blonde mais bon) donc bon point !
Et bon point supplémentaire, l’auteur crée un arc narratif ce qui fait qu’à la fin tout n’est pas résolu et je sens bien que cela va continuer dans la suite, j’aime !

L’interaction entre nos deux héros retient bien l’attention même si parfois un peu caricatural mais il faut replacer l’histoire dans son contexte historique pour mieux comprendre leur vision de la vie sexuelle (mon dieu, qu’on devait se faire chier !).

Tempérance est une jeune veuve, je ne dirai pas des bas-fonds mais pas de haute naissance non plus. Elle se donne corps et âme dans cet orphelinat créé par son père et qui est en train de couler faute d’argent. Dès le début, on devine un  personnage torturée (sinon, ce n’est pas drôle) et même si les raisons m’ont fait sourire, encore une fois j’ai bien conscience qu’à l’époque, cela ne devait pas être le cas (le kiff total la vie des femmes !).
Néanmoins, c’est une femme débrouillarde et intelligente, qui sait s’imposer auprès des hommes et qui ne perd pas son but de vue : sauver l’orphelinat (et non pas l’horloge de l’hôtel de ville…fallait que je la fasse, désolée).

Caire, de son côté est l’aristo chaud comme la braise que quand tu le vois, ta culotte disparaît magiquement sans que tu ne t’en rendes compte. Comme dans toute bonne romance, il cache un gros bobo à son cœur que seule notre héroïne arrivera à soigner. Même si cela semble éculé, cela marche et on s’attache très (très) vite au monsieur (je vous ai dit qu’il était hot ?).

Il y a autour d’eux les personnages secondaires dont les frères et sœurs aux prénoms flippants de Tempérance, Mère Poule (non ce n’est pas un animal mis sous les feux des projecteurs), le pote de Caire (je ne me souviens plus du nom, j’étais trop « concentrée » sur notre lord)…Tous occupent parfaitement leurs rôles, à savoir : mettre en avant les deux héros car au final, soyons honnêtes, ce sont eux qui nous intéressent.
Néanmoins, ils sont suffisamment développés pour que la suite (qui va être centrée sur eux) donne envie d’être lue.

En somme, une bonne saga qui commence, remplissant à merveille tous les codes d’une romance historique réussie. Heureusement que j’ai déjà la suite sous la main car je sens qu’elle ne va pas faire long feu.
Chani, si tu passes par là, ce roman devrait te plaire !

6 commentaires:

  1. Ahhh hoyt!!!
    je me demande toujours si les scènes sexy sont aussi réussies en VF qu'en VO...

    tu as lu d'autres séries d'elle?

    RépondreSupprimer
  2. Les scènes sont réussies pour moi (elles te font rougir, lol!) et non c'est la première série que je lis de la dame mais visiblement, elle a une excellente réputation!

    RépondreSupprimer
  3. J'ai aimé cette romance car elle nous entraine loin du Londres parfait des riches et nous montre un quartier plus précaire. Un bon point pour le contexte originale même si en effet les prénoms religieux sont un peu tirés par les cheveux.

    RépondreSupprimer
  4. Contente de voir qu'il n'y a pas que moi qui tique avec les prénoms, mdr!

    RépondreSupprimer
  5. Ouiiiiii je le veux ^^ En plus la couverture est jolie.

    Rien à voir, mais pourquoi je ne reçois pas automatiquement une alerte quand tu postes un nouvel article alors que je me suis inscrite, hein ?!

    RépondreSupprimer
  6. Hum, bonne question. Je vais aller voir s'il n'y a pas quelque chose à cocher ou décocher...

    RépondreSupprimer