jeudi 1 septembre 2011

Les trois mousquetaires d’Alexandre Dumas


Editions Livre de poche


Résumé :

Dumas séduit, fascine, intéresse, amuse, enseigne. - Victor Hugo. -
Tout le monde connaît la verve prodigieuse de M. Dumas, son entrain facile, son bonheur de mise en scène, son dialogue spirituel et toujours en mouvement, ce récit léger qui court sans cesse et qui sait enlever l'obstacle et l'espace sans jamais faiblir. Il couvre d'immenses toiles sans jamais fatiguer ni son pinceau, ni son lecteur. - Sainte-Beuve. -
Les Trois Mousquetaires... notre seule épopée depuis le Moyen Age. - Roger Nimier. -
Les Trois Mousquetaires forment le plus divertissant des romans d'aventures. Leurs personnages, Athos, Porthos, Aramis et d'Artagnan sont sortis des bibliothèques pour descendre dans la rue. Ils ont enseigné l'insolence et l'amitié à beaucoup de jeunes Français qui ont aussi découvert les fatalités de l'amour en rêvant aux belles épaules de Milady et à ses regards de perdition. - Kleber Haedens.

Mon avis :

Pendant de nombreuses années, je refusais de lire des auteurs classiques français après ma terrible expérience (imposée) avec Zola et son « Assomoir »….dès que je voyais l’ombre d’un de ces auteurs, j’avais toujours le même réflexe « Vade retro satanas !! ».
Il m'a fallu un trou paumé en Australie, plus aucun livre à lire pour que j’écoute enfin ma meilleure amie qui voulait me prêter son livre, ce livre…
Pendant des jours, je l’ai regardé avec méfiance, n’osant pas l’ouvrir et encore moins le lire. Mais la blonde que je suis ne peut pas rester longtemps sans lire sous peine de devenir folle, la preuve, j’en fus même réduite à lire un SAS (mais c’est une autre histoire).
J’ai donc pris mon courage à deux mains en me disant qu’au pire, je pourrai toujours le jeter au feu si c’était trop terrible.

Ce fut le début d’une grande histoire d’amour avec Dumas. Finit les auteurs chiants qui passent la majorité de leur livre à vous décrire une fissure dans un mur ou le trou du cul d’une poule.
Dumas, il raconte une aventure avec de l’action, du rire, du drame, du suspense…Il vous parle aussi à vous lecteurs, il vous embarque dans ses histoires sans aucune difficulté et on en redemande. Je n’ai pas pu lâcher ce bouquin et pourtant, j’ai jamais été fan des mousquetaires et des récits de cape et d’épée mais là, l’alchimie a prise sans problème.

Le roman suit l’arrivée de d’Artagan, jeune homme plein de fougue qui souhaite devenir mousquetaire. Il se lie très vite avec trois mousquetaires confirmés Athos, Porthos et Aramis.
Petit rappel historique : les mousquetaires constitue la garde du roi de France.
Ici, nous sommes sous le règne de Louis XIII, marié à Anne d’Autriche et conseillé par le cardinal de Richelieu.
Ce dernier met au point un complot pour faire tomber la reine. Heureusement, nos mousquetaires ont à cœur d’accomplir leur devoir et de protéger la royauté.
C’est le début de péripéties plus haletantes les unes que les autres, on nous faisons la connaissance du dangereux comte de Rochefort et de la troublante Milady de Winter.

Je n’en dis pas plus car je suis sûre que beaucoup d’entre vous connaissent cette histoire tant elle fut adaptée de nombreuses fois aussi bien pour la télé que pour le cinéma (je recommande d’ailleurs le film de Disney datant de 1993 avec Charlie Sheen).

Au niveau des personnages, il y a en vraiment pour tous les goûts et ils ont tous une belle place, comprenez, il n’y en a aucun qui se fait « bouffer » par les autres, tous sont très bien construits et bien présents…mon petit cœur va à Aramis mais je les aime tous en réalité.

A toi public qui, j’en suis sûre, boude les auteurs classiques français à cause d’une expérience désastreuse à l’école (on est tous passé par là), l’heure est venu de te réconcilier avec au moins l’un d’entre eux. Je regrette d’ailleurs qu’on n’en parle pas davantage en cours, sous prétexte qu’il est populaire, on a l’impression que cela lui enlève ses belles lettres…Stupidité d’intello ! C’est avec ce genre d’auteurs qu’on va intéresser les jeunes à la littérature !

5 commentaires:

  1. Balzac, le gars assez névrosé pour décrire une porte durant dix pages, détestait Dumas. Je crois que ça veut tout dire.
    Mais bon ne crachons pas sur Balzac, ça n'était pas sa faute s'il n'avait pas grand-chose à raconter et qu'il était payé à la ligne... Mais quand même, heureusement qu'il y a eu Dumas !
    Et maintenant que tu le dis, je ne l'ai pas étudié non plus à l'école... Par contre, cet emmerdeur de Balzac, pfou...

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  2. Et Fleubert avec son "Education sentimentale", j'ai essayé de me crever les yeux pour avoir une excuse pour arrêter de le lire!

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  3. Je voulais dire Flaubert bien entendu...

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  4. Que de délicieux souvenirs de lycée en perspective...
    Le pire du pire pour moi c'était Rousseau. Ce n'était pas un maniaque de la description celui-là, mais putain j'aurais préféré qu'il me décrive des portes plutôt que de s’apitoyer perpétuellement sur son sort... (J'avais les Confessions à lire pour le bac, ça ne me rajeunit pas hein...) Quand à la fin de l'année ils ont dit que les textes ne porteraient que sur les quatre premiers livres, j'en aurais pleuré de m'être tapé tout le bouquin...

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  5. Moi pour le bac de français, c'étaient Zola et Maupassant, un calvaire l'un comme l'autre!

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