jeudi 4 août 2011

Une nuit dans tes bras de Liz Carlyle



Editions J’ai Lu

Résumé :

Noceur et bon à rien notoire, Tristan Talbot ne peut pourtant pas refuser la mission que lui confie son père sur son lit de mort : enquêter sur un crime dont a été témoin lady Phaedra Northampton.
D’emblée, Tristan est intrigué par cette sublime jeune femme. Son intérêt redouble lorsqu’il la retrouve dans les bas-fond de Londres, là où une lady n’a assurément rien à faire.
Pourquoi rôde-t-elle autour d’une célèbre maison close, lieu de pratiques les plus dépravées. Et quel est ce douloureux secret qui la hante ?

Mon avis :

Non, ne dites rien, je sais…Pour ma défense (mais pourquoi je me défends ?!), le manque de beaux mecs sur la plage, m’en fait chercher dans les livres. J’assume sans honte, j’ai bien été fan des Spice Girls…genre je suis la seule, arrêtez de rougir.

Bref...

L’histoire est la même que dans tous les livres de ce genre.
D’un côté, nous avons Tristan : jeune, noble (donc riche), débauché mais incompris et surtout il a bobo à son cœur.
De l’autre côté, nous avons Phaedra : noble (elle aussi), vieille fille de…22 ans (je vais me tirer un coup de carabine dans l’œil), elle refuse de se marier car elle cache un douloureux secret (il est vraiment triste), elle est intelligente mais rigide car elle a peur de ses passions (si elle avait raison sur ce point, on serait toutes d’horribles débauchées).
Bien entendu, nos deux héros vont se croiser, logique puisqu’ils doivent finir ensemble. Et là, c’est James Bond avant l’heure ! Les Russes (oui, c’est toujours les Russes les méchants, ça doit être à cause de leur accent) ont infiltré le gouvernement de sa majesté (anglais quoi) grâce à une femme russe tenancière d’une maison close un peu particulière (aucun interdit).
Le père de Tristan, ministre des Affaires Etrangères, charge son fils de la faire tomber et de découvrir qui sont les Anglais compromis dans l’affaire.
Bon par contre, au vue de l’époque, Tristan est un James Bond sans voiture de ouf ou arme qui tue sa mère, il manie bien la canne, c’est déjà ça…
Phaedra va croiser son chemin après avoir été témoin du meurtre d’un Russe (pour ceux qui n’auraient pas compris, le mot « Russe » est le fil rouge de cette histoire) et aussi parce qu’elle s’intéresse à la fameuse maison close (non, elle n’y cherche pas du boulot) et c’est partit pour…de la romance.
Vous vous attendiez à de l’action ? Oui, il y en a…sous les draps (« Aventures et passions », on n’oublie pas) et un petit peu, quand même, en dehors car faudrait pas laisser les diaboliques Russes gagner (ou on serait obligé de boire de la vodka à tous les repas).

La romance est mignonne, c’est vrai que Phaedra est un peu gonflante par moment mais heureusement Tristan a un solide sens de la répartie qui sauve la mise.
L’enquête donne l’impression qu’elle se débrouille toute seule, elle est au second plan (normal, l’important c’est l’amour !) et du coup, on ne voit pas trop comment tout cela se déroule. Par moments, on a des sortes de résumés des actions menées, histoire qu’on suive mais il faut attendre les derniers chapitres pour avoir réellement de l’action (toujours dans la limite des possibilités du Londres victorien).

C’est une petite romance bien sympa, qui se lit vite (et au bord d’une piscine si possible…pas la plage car le sable entre les pages, c’est satan) et avec une jolie histoire d’amour qui tient bien la route.
Le seul point noir est la famille de Phaedra, au-delà du fait que sa mère et sa petite sœur soient des attardées du bulbe, j’ai vraiment eu du mal à comprendre les différents liens de parenté, pleins de personnages sont cités mais on ne sait pas trop qui est qui.
L’auteur aurait pu faire un effort pour son public blond.

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