vendredi 10 juin 2011

Les ailes de la nuit – Les Hathaway tome 1 de Lisa Kleypas


Editions J’ai Lu pour elle


Résumé :

Après une vive déception amoureuse, Amelia Hathaway n’espère plus se marier, d’autant qu’elle est devenue le pilier de toute sa famille.
Le jour où elle vient récupérer son frère Léo dans les bas-fonds de Londres, elle rencontre Cam Rohan qui gère un club de jeu. Un homme déroutant et inclassable, ni gentleman ni canaille, qui transforme en or tout ce qu’il touche.
Pour la première fois de sa vie, Amelia serait tentée de s’appuyer sur cette épaule solide, mais elle ne se fait pas d’illusions : pour Cam, l’appel de la liberté sera toujours plus fort que tout…

Mon avis :

Je vous l’avais dit que j’avais un autre roman de cette collection à lire. On est toujours très près du Harlequin mais c’est quand même plus sympa, plus travaillé…même si ça reste de la romance et que vous savez au bout de deux lignes comment ça va se finir. L’important est le développement de l’histoire en elle-même.
Voici cette histoire…oui, je sais ça claque comme entrée en matière !

La vie craint pour les Hathaway : leurs parents sont morts, ils n’ont pas beaucoup de sous et le peu qu’ils ont est engloutit par Léo, le seul fils, qui s’est trouvé une passion pour l’alcool et le jeu. Du côté des sœurs, ce n’est pas mieux : Winnifred est proche de l’état de zombie après une grave maladie (tu devrais tenter le red bull), Beatrix est clepto (à force de fréquenter Lindsay Lohan sûrement), Poppy est mimi mais ne sert pas à grand-chose (syndrome de Paris Hilton ?) et c’est donc Amelia, l’aînée, qui se retrouve à prendre soin de cette armée de bras cassés alors qu’elle-même s’est faite jetée tel un vieux mars périmé par celui qu’elle espérait épouser (non, elle n’a pas eu la rose).
Un soir, elle se retrouve en goguette dans les clubs de Londres à chercher son frère qui a disparu depuis plusieurs jours (un petit pigeon voyageur pour prévenir aurait été sympa) et elle tombe sur Cam Rohan, tenancier d’un club. Cam est un bohémien qui, même s’il a réussit à s’intégrer dans la société, n’en reste pas moins, pour beaucoup, un homme de mauvaise vie qu’il faut éloigner des femmes (toutes au couvent les filles !!).
Surprise incroyable et totalement inattendue : Amelia et Cam vont tomber sous le charme l’un de l’autre mais bien entendu, ils vont lutter contre ce sentiment et devoir surmonter bon nombre d’épreuves.

Commençons par le gros point noir de ce livre : un début mortellement lent…seigneur que c’était chiant ! L’auteur veut très certainement prendre son temps pour poser intrigues et personnages (surtout que c’est le 1er tome d’une saga) mais sans vouloir être méchante, c’est complètement inutile de trop se prendre la tête. On sait déjà comment tout cela va se finir alors qu’on passe à l’essentiel : leur relation. C’est ce que nous, lectrices, sommes venues chercher.
Grosso modo, le 1er tiers du livre est poussif et lent mais après, ça devient bien plus sympa si on met de côté l’espèce de touche de magie qu’a essayé de glisser l’auteur. J’ai une règle pour ça : soit on y va franchement, soit on ne fait rien.
Bon ici, je laisse passer parce que ça donne un aspect mélancolique au récit mais attention Lisa : une fois mais pas deux !

La qualité des personnages fait la qualité du livre, excepté Léo la loque qui ne fait rien à part ramener plus d’embrouilles à la famille…non le fait d’être malheureux n’est pas une excuse, une bonne paire de claque (voire un coup de pied au cul), c’est tout ce qu’il mérite !
Winnifred, la demi-morte (je sais, c’est pas gentil de se moquer des malades), possède un caractère de fer sous son apparente douceur et les prémisses de sa relation avec Merripen (un autre bohémien qui vit avec la famille depuis des années) sont mignonnes (oui, je cache une âme de romantique) et j’ai hâte de voir comment tout cela va évoluer dans le tome 2 (je lirai donc la suite).
Poppi et Beatrix sont moins intéressantes mais elles sont jeunes (oui, un jeune c’est chiant) et pas vraiment mises en avant dans ce livre.

J’aime beaucoup Amelia même si elle peut parfois se montrer agaçante. En tant qu’aînée (et la seule ayant deux grammes de bon sens), elle supporte toutes les responsabilités et les problèmes en serrant les dents et en étant forte pour les autres. Elle ne s’accorde rien pour elle, pas un moment de faiblesse et quand je vois le peu de gratitude que lui manifeste sa famille, j’oscille entre la volonté de lui donner une médaille du mérite ou celle de lui payer un ticket de train pour qu’elle s’en aille loin de sa famille et les laisse se débrouiller.
Il faut attendre l’arrivée de Cam pour que son armure commence à se fissurer.
Cam est bien entendu le héros par excellence : beau, riche, viril (peut-être le plus important…) et torturé. Souvent, cela fait too much pour que j’adhère mais là ça marche plutôt bien. Je me suis amusée de ses tentatives pour décoincer Amelia (j’ai cru qu’il allait devoir y aller au pied de biche) et contente de constater qu’au moins un homme dans ce roman en avait dans le pantalon (c’est pour ça que c’est important la virilité). L’alchimie entre nos deux héros marchent très bien et est plaisante à suivre.
Bon, par contre, j’avoue qu’au départ en lisant le mot « bohémien », je n’arrêtais pas d’avoir des flash du Disney « Le bossu de Notre-Dame »…on ne rigole pas dans le fond, merci.

Bref, excepté les premières pages, c’est un petit roman sans prétention mais agréable à lire, j’ai passé un bon moment et j’ai vraiment envie de connaître la suite car je me suis attachée à cette famille…à part Léo, bien sûr ! Oui, je suis rancunière et têtue.

2 commentaires:

  1. tu es une éternelle romantique capable de me faire lire ce livre ^^ Mais je résiste...je ne suis pas encore sur la plage ^^

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  2. Je te rassure, ce n'est pas un Harlequin donc pas forcément besoin d'une plage, lol!

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