mercredi 19 janvier 2011

Sans âme, le protectorat de l’ombrelle tome 1 de Gail Carriger


Editions Orbit


Résumé :

Miss Alexia Tarabotti doit composer avec quelques contraintes sociales.
Primo, elle n’a pas d’âme. Deuxio, elle est toujours célibataire. Tertio, elle vient de se faire grossièrement attaquer par un vampire qui, ne lui avait pas été présenté !
Que faire ? Rien de bien, apparemment, car Alexia tue accidentellement le vampire. Lord Maccon – beau et compliqué, écossais et loup-garou – est envoyé par la reine Victoria pour enquêter sur l’affaire.
Des vampires indésirables s’en mêlent, d’autres disparaissent, et tout le monde pense qu’Alexia est responsable. Mais que se trame-t-il réellement dans la bonne société londonienne ?

Mon avis :

J’ai AD-O-RE !!! Enfin quelque chose de nouveau dans le monde des vampires, ça fait du bien !!! Roman uchronique (wiki est votre alliée), on se retrouve plongé dans le Londres victorien avec toutes ses convenances et ses êtres surnaturels (vampires, loups-garous, fantômes…) qui ont tous plus ou moins trouvé leur place.
Ce livre est écrit à la troisième personne et même si l’on suit en priorité Alexia, certains chapitres sont consacrés à d’autres personnages de l’intrigue.
Pour en revenir à Alexia, c’est une vieille fille de 26 ans (oui avoir 26 ans dans le Londres victorien sans être marié, cela veut dire être bonne pour le rebut) au caractère bien trempé, intelligente, elle n’a pas sa langue dans sa poche et sait être très caustique dans sa manière de s’exprimer. Mais le point le plus important concernant Alexia, c’est qu’elle ne possède pas d’âme, alors quelle différence cela fait avec les autres ? Pas grand-chose au final (du moins pour l’instant),  part qu’elle semble beaucoup mieux maîtriser ses sentiments, elle est plus pratique que bon nombre de personnes et surtout elle annule les pouvoirs des êtres surnaturels par simple touché.
L’histoire commence par une soirée ennuyeuse pour notre héroïne où elle tue par accident un vampire très mal élevé (oui on se présente avant d’essayer de manger quelqu’un, on est pas des bêtes !). S’en suit toute une enquête pour comprendre d’où vient ce vampire car Londres est une cité très organisée niveau surnaturel, un vampire ne peut pas sortir de nulle part.
J’ai particulièrement apprécié le charme désuet de l’écriture (et de la traduction) avec des expressions d’un autre temps, on devine plus qu’on ne dit et cela change vraiment de l’urban fantasy dont on nous abreuve en ce moment. Les dialogues sont incisifs tout comme les personnages. Je ne veux pas en dire de trop car je trouve que la surprise de ce livre est bien trop agréable pour être éventé.
Un livre à lire si on veut retrouver un style d’écriture fait de sous-entendu et d’ironie.

4 commentaires:

  1. Ce livre a l'air particulièrement agréable à lire :) Je suis un peu fatiguée de l'urban fantasy mais un bon petit fantastique un peu foufou avec des dialogues savoureux, je prends ! :)

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  2. J'aime beaucoup ta chronique (enfin tes chroniques en général de toute façon) et celle là me conforte dans mon envie de lire ce livre !

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  3. Sincèrement, on sort vraiment du cadre classique urban fantasy, l'histoire est rafraîchissante et je trouve que c'est déjà beaucoup.

    A Chani : merci beaucoup

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  4. Ce livre avais attirer mon regard à ma dernière visite à la Fnac..; Mais je ne suis pas très courageuse, j'avais tout d'abord besoin d'avis!
    Et le tient me donne très envie je l'ajoute à ma liste de lecture !

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