mercredi 12 janvier 2011

Les âmes vagabondes de Stephenie Meyer

Editions JC Lattès

Résumé :

La Terre est envahie. L'humanité est en danger. Nos corps restent les mêmes, mais nos esprits sont contrôlés. Mélanie Stryder vient d'être capturée. Elle refuse cependant de laisser place à l'être qui tente de la posséder. Quelque part, caché dans le désert, il y a un homme qu'elle ne peut pas oublier. L'amour pourra-t-elle la sauver ?

Mon avis :

Comme le résumé est tout sauf parlant, je vais le faire.
Alors « Les âmes vagabondes », c’est un mélange de la série « V », du film « Alien » et des bisounours…oui c’est possible.
C’est l’histoire de Vagabonde qui fait partie des gentils envahisseurs qui ont pris le contrôle de la Terre en tuant…pardon en s’implantant dans pratiquement tous les humains mais attention, c’est pour leur bien :
« Les mondes avec nous sont en paix, en harmonie, embellis. Les humains étaient des brutes. Durant les quelques millénaires de leur règne, ils ont mis au point une profusion écoeurante de modes de torture ».
C’est aussi émouvant qu'un roquefort moisi…Avec les envahisseurs aux commandes, le monde il est beau comme dans les schtroumpfs : adieu monde capitaliste et argent sale, bonjour au troc sans restrictions ; tu veux du pain ? Bah va en chercher mais attention, il te faudra œuvrer pour le plus grand bien de tous après, les profiteurs n’existent pas. Bref un monde lobotomisé, pardon…naïf.
Vagabonde a bien des ennuis car on l’a implanté dans Mélanie qui n’a pas la décence de mourir et continue à lui parler dans sa tête car elle veut récupérer son corps, égoïste va ! En plus de ça, Mélanie est amoureuse, de Jared et elle veut le retrouver son ami (et pas amant car il a 26 ans, elle a 17 alors pas touche, sauf des caresses de bras qui apparemment lui font approcher les abords de l’orgasme).
Du coup Vagabonde comme elle est une gentille envahisseuse déchirée, elle décide d’essayer de le retrouver ce Jared et se lance sur une piste cachée au milieu du désert avec deux bouteilles d’eau et les supers conseils de Mélanie…Heureusement, elle tombe sur son oncle, un peu fou mais pas méchant, qui a créé une communauté sous terre et oh surprise ! Jared est là !
 Les humains sont peut-être des brutes mais ce ne sont pas non plus que des demeurés et ils sont méfiants alors voir débarquer un des êtres qu’ils fuient tous, ça les met un peu à cran. Méga suspense : que va-t-il se passer pour Vagabonde et Mélanie ?
Je vais me faire une promesse à moi-même : ne plus jamais lire de Stephenie Meyer. Entre la saga Twilight et celui-ci, j’ai eu ma dose.
Les 100 premières pages ont été un calvaire, j’ai même tenté de me suicider avec un yaourt périmé…sans succès, après mon cerveau a décidé de partir boudé et j’ai ramé tant bien que mal pour le finir.
A mon goût, c’est trop caricatural, trop guimauve mais cela aurait pu passer s’il n’y avait pas eu Vagabonde : les héroïnes qui jouent les martyres toutes les deux pages, je ne peux pas. Pourquoi ? Parce que c’est ridicule : on la frappe, elle en redemande et pardonne. Chérie, cela s’appelle du masochisme. Tout le long du livre, elle n’arrête pas de tout excuser, de tout encaisser, ce n’est pas du courage mais de la lâcheté à mes yeux. Le vrai courage aurait été d’essayer de se faire entendre, d’essayer de s’expliquer après tout, on nous bassine pendant 50 pages pour nous expliquer pourquoi c’est trop bien d’être envahi alors elle aurait pu essayer de les ressortir ses arguments fabuleux.
Comme dans tous les romans de Meyer, la fin est magique : tout le monde s’en sort dans le meilleur des mondes et tant pis si les solutions trouvés sont grotesques, il faut impérativement un happy end absolu.
Je suis dubitative devant le succès rencontré par ce livre mais bon j’ai toujours les bisounours pour me consoler.

4 commentaires:

  1. Je suis morte de rire ! Ça c'est un avis imagé et orienté ^^

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  2. J'ai voulu être d'une totale honnêteté, lol!

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  3. Moi j'aime quand tu es honnête ! :D Bon c'est bien, je comptais pas relire du Stephenie Meyers. Maintenant, j'en suis persuadée ! :D

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  4. Si j'ai eu moins pu sauver quelqu'un, mon sacrifice n'aurait pas été vain...

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