vendredi 10 mai 2013

Not in Kansas anymore de Christine Wicker



Editions Harper San Francisco

Mon avis :

Non, il n’y aura pas de résumé. Ce livre m’a trop énervé pour que je prenne le temps de traduire la quatrième de couverture. De toute façon, je vais vous expliquer cela très vite : une journaliste spécialisée dans les religions décide d’enquêter sur la paganisme aux Etats-Unis.

Ne vous faites pas avoir comme moi et surtout n’achetez pas ce livre, voilà c’est dit !

L’idée de départ est très intéressante, je suis d’accord avec vous mais alors le traitement est vraiment merdique.
J’aimerais bien savoir si l’auteur a vraiment un diplôme de journalisme tellement elle est mauvaise.
Je rappelle le principe de base : neutralité, le journaliste est là pour rapporter les faits et ne pas les interpréter…elle a tout faux !

Christine Wicker ne croit en rien, ok, il ne faut pas être une croyante pour écrire un article ou même un livre. Le souci est qu’elle est bourrée de clichés et de préjugés. Elle arrive déjà convaincu qu’elle va voir des charlatans ou de fous. Elle ne cesse de juger négativement et de se moquer de ce qu’elle ne connaît ou ne comprend pas et nous livre un bel exercice d’ethnocentrisme.

Elle bâcle son travail, revient toujours à ce qu’elle pense, à ce qu’elle vit, tout tourne autour d’elle et le reste est mis au second plan, c’est quoi ? Une mauvaise autobiographie.

Que de frustrations en lisant ces pages, j’étais en colère de la voir faire ça. Elle déterre tous les clichés et se roule allègrement dedans, elle ne vérifie rien et écrit connerie sur connerie (non le satanisme n’est pas du paganisme, Satan fait partie de la religion catholique), et elle a le chic pour illustrer ses propos avec tous les cas sociaux que comptent l’Amérique. Non, les païens ne sont pas tous des secoués qui prônent la zoophilie, non les vampires ne sont pas des fous qui se baladent continuellement avec des capes !

Vous l’aurez compris, j’ai détesté ce livre et cet auteur. Si vous voyez ce bouquin en rayon, faites-moi plaisir : brûlez-le !

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