dimanche 30 décembre 2012

Lenobia’s vow de P.C. & Kristin Cast



Editions Atombooks

Résumé (que j’ai traduit rien que pour vous) :

« Elle est morte ! ». Le monde de Lenobia changea totalement lorsque ces trois mots furent prononcés. Elle n’oublia jamais le sentiment d’effroi qu’elle ressentit.

Avant de devenir le professeur préféré de Zoey et la puissante responsable de l’écurie de la maison de la nuit, Lenobia était juste une fille normale de 16 ans mais avec déjà beaucoup de problèmes.

En 1788, sa mère l’a mis dans un bateau en direction de la Nouvelle-Orléans. Un évêque diabolique, habile en magie noire, est sur ce même bateau. Son appétit pour les belles jeunes filles pousse Lenobia à se cacher mais elle se rend secrètement aux écuries, où un charmant jeune homme et ses chevaux la captivent.
Arriveront-ils jusqu’à la Nouvelle-Orléans avant que l’évêque ne la découvre et fasse usage de la magie noire ? Lenobia suivra-t-elle son cœur même si cela met sa vie en danger ?

Mon avis :

Autant vous dire tout de suite que vu la piteuse qualité de la première nouvelle, j’y suis allée à reculons pour celle-ci, j’ai eu peur, j’ai tremblé mais j’ai pris mon courage à deux mains (pour lire, deux mains, c’est plus pratique) et je me suis lancée.

Je vous rassure tout de suite, celui-ci mérite que vous le lisiez. Déjà, parce que c’est toujours aussi court donc si vous n’aimez pas, cela ne vous durera pas trois mois (je l’ai engloutit en même pas 2 jours). En plus, contrairement à Dragon et son histoire toute nulle, l’histoire de Lenobia est très belle et tragique. J’ai été emporté et je vous avoue qu’il m’a fallu retenir une larme à la fin.

Lenobia est anglaise par sa mère (qui est une servante) et française par son père qui est un baron…l’union n’ayant jamais été reconnu (nous ne sommes pas dans le monde merveilleux de Disney), Lenobia n’est qu’une bâtarde, manque de chance supplémentaire pour elle ; elle ressemble comme deux gouttes d’eau à la fille légitime, Cécile, du coup, personne n’est dupe et la vie est loin d’être facile.
Lorsque Cécile meurt, la mère de Lenobia lui fait prendre sa place pour monter sur un navire en partance pour la Nouvelle-Orléans afin d’épouser le riche bourgeois qui était prévu pour Cécile (pour ceux qui ne comprennent pas la manip, vos livres d’histoire sont vos meilleurs amis).
Lenobia embarque, le cœur déchiré, et se rend compte que l’évêque Charles fait partit du voyage. Ce dernier est un pervers sadique qui a toujours eu des vues sur notre héroïne. Le voyage va être long…à moins que Martin ne transforme ce cauchemar en rêve…

J’ai vraiment accroché à cette histoire très poétique et toute en finesse. Les personnages ne tombent pas dans la caricature et on ne s’ennuie pas alors que l’action se déroule sur un bateau (oui, ce n’est pas forcément l’éclate mais là, si).
Lenobia est une jeune fille douce mais très lucide sur sa condition et le monde qui l’entoure, elle prend des décisions censées, contrairement à ce que j’aurais pu craindre venant d’une ado de 16 ans.
Martin est plus « simple », j’ai bien aimé ce personnage mais il ne restera pas non plus dans les annales, je lui préfère l’évêque complètement taré (vous le savez que j’ai un faible pour les méchants) et la sœur ursuline chargée de surveiller les jeunes filles (ursuline n’est pas son prénom mais le nom de sa congrégation pour ceux qui ne connaissent pas).

Le tout donne un récit fluide et agréable à suivre, et la fin…je ne dirai rien mais quelle belle fin.
Celui-ci, vous pouvez donc y aller les yeux fermés (attention aux murs) et oublier l’insipide Dragon.

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