Editions Héloïse
D’Ormesson
Résumé :
L’an 570 après Ford. Le Monde est enfin durable et
uniformisé. Plus de crise environnementale, plus de guerre, plus de misère. La
planète est devenue un Eden ultralibéral, une jungle luxuriante d’humains
bigenrés.
Tout ne va pourtant pas pour le mieux. L’immortalité se paye
le prix fort.
Entre une histoire d’amour impossible, une enquête policière
déconcertante et un complot odieux, Le
soupir de l’immortel est un spectaculaire roman d’anticipation, foisonnant
et déjanté.
Mon avis :
Je sais, cela ne ressemble pas du tout à mes lectures
habituelles, la faute à T. qui a fortement aiguisé ma curiosité avec son avis
vers lequel je vous renvoie tout de suite car elle écrit beaucoup mieux que moi
(oui, je préfère faire des blagues) et a un avis complètement différent du mien
donc c’est : ICI. C’est la version courte, il existe aussi une version
longue mais elle contient un max de spoils (et non pas un sac de poils, je vous
le dis, j’aime la blague), vous voilà informés.
Alors je vais commencer cet avis en vous donnant le même
avertissement qu’elle m’a donné quand je lui ai dis que j’allais le lire :
les 100 premières pages sont un cap à passer. Tu m’étonnes John ! Elles
vous donneront envie d’hurler en brûlant le livre après avoir vomi. En étant
prévenu, vous vomirez juste, c’est toujours ça de gagné.
Perso, je trouve ce choix d’écriture regrettable car cela
bloque d’emblée le lecteur non-averti alors j’imagine que l’auteur a voulu faire
un truc méga conceptuel mais je n’accroche et n’adhère pas du tout surtout le
passage avec Rasade qui est écoeurant et celui avec les pédophiles qui est
juste malsain. Je ne suis pas prude mais j’ai mes limites, je ne suis pas une
Dutroux en puissance donc lire ce genre de choses, non merci.
Oui, là je vous spoile mais je préfère vous prévenir car
c’est vraiment particulier, sincèrement si j’avais su cela en détails, je ne
sais pas si j’aurais tenté de lire le livre (T. me murmure dans mon oreillette
qu’elle l’avait mentionné, je mets donc ça sur le compte de ma mémoire de
blonde).
Et bien m’en aurait pris car je n’ai pas du tout aimé. Amis,
asseyez-vous car je dois vous faire une confession : je n’ai pas fini ce
livre, je l’ai abandonné à la moitié et ça, cela ne m’arrive vraiment pas
souvent (ça doit faire le 4ème livre en tout)…
Le récit est glauque et déprimant au possible avec une
écriture froide nous vantant les mérites d’une société soi-disant parfaite, moi
elle m’a donné envie de me tirer une balle dans la tête.
Quelle horreur si c’est cela qui nous attend !
Le rythme est lent mais sans saveur, j’avais pitié des
pseudo-héros…alors peut-être que c’est fait exprès mais pour autant, il manque
quelque chose d’essentiel à mes yeux : une étincelle, une passion derrière
tout ça. Ici, j’ai eu l’impression que l’auteur se contentait d’aligner tous
les beaux mots qu’il connaissait, que son but était de faire les plus belles
tournures de phrases possibles au lieu d’essayer de nous emporter dans son
récit. C’est sans âme.
Pour moi la quatrième de couverture est une vaste blague
tant je ne me suis pas retrouvée dans tout ce que le résumé promet au lecteur.
Je n’ai pas du tout adhéré que cela soit au thème ou aux
personnages, définitivement pas ma came. Certes, ce n’est pas mon genre
habituel mais quand même. Malgré tout, je vous invite vraiment à lire l’avis de
T. qui a eu une tout autre vision de ce roman et je pense que cela peut être
intéressant pour vous de pouvoir confronter nos avis avant de vous décider.
M. Buéno, vous m’aviez laissé un sentiment mitigé avec vos
histoires de Schtroumpfs (trop survolé) et ici, je suis déçue. Je ne vous
offrirai donc pas de rose et vous ne continuerez pas avec moi…
Ça m'aurait fortement étonnée que tu aimes quand même, mais au moins tu auras tenté l'expérience. J'espère que tu ne m'en veux pas ^^;
RépondreSupprimerBien sûr que non, je ne t'en veux pas. Il faut tenter de nouvelles expériences dans la vie ;-)
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