The goddess test d’Aimée Carter

Editions Harlequin Teen

Résumé par mes soins (aime-moi tendre, aime-moi vrai, un cookie à celui qui trouve la référence) :

Cela a toujours été Kate et sa mère mais sa mère est mourante. Son dernier souhait ? Retourner dans sa ville natale.

C’est ainsi que Kate va se retrouver dans une nouvelle école, sans ami, sans autre famille mais avec la peur que sa mère ne passe pas l’hiver.

Alors, elle rencontre Henry, sombre, torturé, hypnotisant. Il dit être Hadès, le dieu du royaume des morts, et si elle accepte son marché, il s’assurera que sa mère reste en vie tant que Kate essaye de réussir 7 tests.

Kate est persuadée qu’il est fou jusqu’à ce qu’elle le voit ramener des morts une fille. D’un coup, sauver sa mère semble étrangement possible.

Si elle réussit, elle deviendra l’épouse d’Henry et une déesse mais si elle échoue…

Mon avis :

Amies lectrices, amis lecteurs, ce livre est un YA (Young Adult= jeune adulte) avec tout ce que ça représente (pas de scènes trop chaudes, une intrigue qui ne te retourne pas la tête…).

Je ne dis pas ça pour décourager mais pour avertir car perso, je ne le savais pas quand j’ai acheté le livre, du coup, j’ai un peu grincé des dents en voyant « Harlequin teen » à l’intérieur.

Le YA n’est pas mon genre préféré, souvent trop molasson avec des idées pas vraiment abouties.

Celui-ci n’y fait pas exception même si je dois reconnaître qu’il s’en sort plutôt bien au final. La preuve, j’ai envie de lire la suite.

Dans cette histoire, nous suivons Kate qui ramène sa mère mourante dans sa ville natale pour qu’elle puisse y vivre ses derniers instants. Kate essaye tant bien que mal de faire bonne figure dans sa nouvelle école alors qu’elle ne fait que penser à sa mère.

Suite à une série de quiproquos (je ne vais pas vous mâcher le travail, si vous voulez sa voir pourquoi, il faut le lire), Kate se voit confronter à un nouveau défi : réussir une série de tests pour devenir la compagne du dieu Hadès et ainsi sauver sa mère…

Avec ce premier roman, l’auteur s’appuie sur les dieux de la mythologie grecque et je dois dire que c’est ce thème qui m’a attiré à l’achat.

Aimée ne s’en tire pas trop mal de ce côté, l’utilisation des dieux est intéressante.

Malheureusement, l’histoire est un peu longue, surtout au milieu.

Pourtant, j’ai été très émue par le début, l’auteur décrit avec beaucoup de justesse et de retenue une fille qui assiste impuissante, à l’agonie de sa mère. Au vue de la dédicace au début du roman, je pense que l’auteur parle d’expérience et cela m’a vraiment touchée.

De même, la fin est vraiment surprenante avec quelques bons twists qui rendent l’ensemble très beau.

C’est vraiment dommage que le milieu de l’histoire ne soit pas aussi travaillé, on patine dans la semoule. Je me suis un peu ennuyée car l’auteur n’en a pas profité pour développer un peu plus ses personnages et son intrigue, elle fait trop survol à mon goût…ok, faut garder en tête que c’est pour des ados à la base mais tout de même !

Kate, l’héroïne, semble être sur le point de se briser au début du roman mais plus on avance dans l’histoire, plus on se rend compte de la grande force intérieure qui l’habite ainsi que sa détermination. Elle essaye d’être une personne forte tout en reconnaissant et en acceptant ses points faibles.

J’aurais aimé que l’auteur appuie un peu plus sur tout cela.

A ses côtés, nous trouvons Hadès aka Henry : distant, tourmenté, il joue un peu trop le cliché du « mon cœur saigne, je veux mourir, je suis trop dark ». Même s’il se dévoile quelque peu au fil des pages, l’auteur aurait pu faire un effort pour nous en donner plus car là, je suis restée sur ma faim.

On trouve aussi Ava, meilleure amie de Kate, personnage que j’ai trouvé insupportable  d’un bout à l’autre. Là encore, l’auteur aurait dû mieux travailler son personnage pour tenter de la rendre sympathique.

Les autres personnages secondaires sont intéressants même si un peu « vides » (toujours ce même problème de l’auteur qui a été plus vite que la musique dans la construction de ses personnages), j’espère pourtant les revoir et surtout en apprendre plus sur eux.

Je sais qu’au vu de ce que je viens d’écrire, on peut penser que je n’ai pas aimé. Ce n’est pas le cas car je garde en mémoire que c’est le premier roman de l’auteur (et ce n’est pas évident) et surtout, malgré les défauts que j’ai relevé, l’histoire m’a plu, l’émotion dégagée aussi et la fin était suffisamment réussit (et dieu sait que beaucoup d’auteurs ont du mal avec leur fin) pour avoir un ressentit final positif de cette histoire et avoir envie de connaître la suite.

Défi : auteur nord-américain vivant

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