jeudi 24 novembre 2011

Harry Potter et l’ordre du Phénix de JK Rowling


Editions Gallimard jeunesse

Résumé :

A quinze ans, Harry s’apprête à entrer en cinquième année à Poudlard. Et s’il est heureux de retrouver le monde des sorciers, il n’a jamais été aussi anxieux.
L’adolescence, la perspective des examens importants en fin d’année et ces étranges cauchemars…Car celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom est de retour et, plus que jamais, Harry sent peser sur lui une terrible menace. Une menace que le ministère de la magie ne semble pas prendre au sérieux, contrairement à Dumbledore.
Poudlard devient alors le terrain d’une véritable lutte de pouvoir. La résistance s’organise autour de Harry qui va devoir compter sur le courage et la fidélité de ses amis de toujours…

Mon avis :

Avant de commencer ma critique, j’ai décidé de jouer le jeu et de ne pas prononcer le nom de « celui dont on ne doit pas prononcer le nom ». Mais, j’ai aussi décidé de lui trouver un petit surnom car moi, quand on me dit « vous savez qui », j’ai juste envie de répondre « non je ne sais pas » (oui une blonde peut parfois être relou quand elle essaye de blaguer).
J’avais d’abord pensé à « Mr Propre infernal » mais c’est trop long et ce n’est pas très sympa pour Mr Propre qui a toujours très bien nettoyé mon carrelage.
J’ai donc finalement opté pour « Le gland » car vous avouerez qu’il a quand même bien du mal à se débarrasser d’un pauvre gosse et que je trouve ça marrant car du coup, je transforme les Mangemorts en écureuils démoniaques…oui je sais, y’a de grande chance que ça ne fasse que rire que moi mais bon tant pis !

Ensuite, autre point, je sais que beaucoup de lecteurs n’aiment pas trop ce tome car ils trouvent qu’Harry est trop « colérique » et là je m’insurge car c’est quand même justifié :
- Harry (et ses amis) a 15 ans, ce qui veut dire qu’il entre de plein pied dans l’âge béni de l’adolescence : ses hormones sont en mode « rave party » et comme tout ses congénères de son âge, il a des sautes d’humeurs, de l’acné, la voix de Patrick Bruel et il veut un scooter balai…Cela aurait pu être pire, il aurait pu virer métaleux (mais non, je les aime bien).
- Harry a perdu ses parents, très jeune, à cause du Gland et vit chez son oncle et sa tante qui le haïssent et lui font une vie à la Thénardier.
- Harry est poursuivi, depuis son enfance, par le Gland et ses écureuils qui veulent le tuer et il ne se passe pas une année sans qu’il doive sauver sa peau.
- Harry a assisté, dans le tome précédent, au meurtre d’un élève et à la renaissance du Gland.
- Harry a comme ami Ron…non, il n’y a pas besoin d’en rajouter plus sur ce point.
- Harry va à Poudlard qui est, quand même, l’école de l’angoisse : aucune solidarité entre les élèves, du harcèlement scolaire à gogo (aussi bien les élèves que les profs) et un climat pourri (c’est moi ou il est toujours en train de pleuvoir dans ces livres ?).
Alors maintenant, venez me dire qu’il n’a pas de raison d’être en colère et de péter un câble.

Bref, passons à ce cinquième tome.
Le Gland est donc de retour mais comme rien n’est jamais facile dans le monde des sorciers et qu’ils sont les rois du déni, Harry se retrouve traiter de menteur et de fou par tout le monde (sauf Dumbledore qui passe une grande partie du roman à jouer les filles de l’air).
Et pour en rajouter une couche, le ministère de la magie, qui s’éclate à salir la réputation de notre héros dans les journaux (c’est beau l’acharnement sur un gosse), a nommé un nouveau professeur de défense contre les forces du mal : Dolorès Ombrage.
Pour vous la résumer, je dirais que si elle avait eu une petite moustache, la comparaison avec un certain allemand aurait été évidente.
Non seulement ses cours sont pourris mais en plus, elle inaugure le concept de la retenue-torture…et je parle de vraie torture.
Alors là moi, je ne comprends pas, on nous rabâche que les châtiments corporels sont interdits mais ici, personne ne dit rien, cherchez l’erreur…Je vais arrêter de postuler à Poudlard, c’est pire que Cayenne !

Notre petit führer ne s’arrête pas là et acquiert de plus en plus de pouvoir au sein de l’école et bien entendu, Harry est celui qui va en faire le plus les frais (sérieux, JK, qu’est-ce que tu as contre le petiot ??).
Malheureusement pour lui, il doit aussi gérer d’autres problèmes et pas des moindres : le Gland gagne en puissance et rassemble de plus en plus d’écureuils.
Au vue de tout ça, vous aurez compris qu’Harry ne pète pas la forme (et même pas un petit joint pour se détendre…oui je sais, bouh c’est mal la drogue !) et l’histoire prend vraiment un tournant plus adulte et plus tragique pour lui.

Et les autres ?
Ron n’a malheureusement pas fondu au soleil pendant l’été mais connaît de grands moments de solitude (à ma plus grande joie) et devient le boulet du siècle.
Hermione passe son temps dans les livres (pour changer), les profs ne servent toujours pas à grand-chose en dehors de leurs cours (sauf Rogue mon choupinou), Sirius fait du boudin (alors qu’il n’a pas 15 ans), Cho Chang nous joue le cliché de la petite amie « c’est trop dur d’avoir 15 ans, personne ne me comprend »…en fait, il n’y a vraiment qu’Ombrage qui se démarque et qui remplit à merveille son rôle de sadique, j’ai adoré la détester.

Pour moi, ce tome est un des plus réussis car l’auteur a su prendre son temps en écrivant un livre très dense qui pose bien les fondations des deux prochains volumes. Elle a parfaitement su retranscrire les sentiments des personnages qui sont pris dans la tourmente de la bataille à venir mais aussi de leurs hormones.
On sent les catastrophes arriver mais on ne peut rien faire à part croiser les doigts (ce qui n’est pas pratique pour lire, c’est vrai). C’est un récit très noire et très adulte qu’elle nous livre et je ne sais pas si elle a voulu nous faire une parabole sur la vision qu’elle a de l’adolescence mais ça fait froid dans le dos et on craint pour la suite.

Attention derrière vous, un écureuil !

*oui, il fallait que je termine sur une blague (pourrie ?)*

Dispo dans ma boutique! 

10 commentaires:

  1. Je viens de me rendre compte que j'ai un humour de blonde. C'est toujours bon à savoir.

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  2. L'humour de blonde, c'est bon pour la santé!

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  3. J'adooore ton humour ^^ je ris bêtement devant mon écran grâce à toi

    félicitations pour les écureuils démoniaques !

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  4. Bon pour la santé...
    Pour la mienne sans doute, mais je crois que mon entourage ne partage pas cet avis.
    (Les pauvres...)

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  5. Un jour j'arriverai à convaincre le monde!

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  6. Mais pourquoi des écureuils ?? Quel est cet acharnement sur ce pauvre sciuridé ?

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  7. Aucun acharnement, j'adore les écureuils.
    C'est juste que quand je cherchais un surnom à Voldemort et que mon choix s'est arrêté sur "le gland", j'ai tout de suite pensé à des écureuils pour les Mangemorts...les tréfonds de la pensée blonde.

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  8. J'avais pas fait le rapprochement, buse que je suis ^^

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  9. Je te l'ai déjà dit Chani : la blondeur n'est pas à la portée de tout le monde !

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