dimanche 6 novembre 2011

Boy’s next door de Kaori Yuki


Editions Tonkam


Résumé :

Adrian Clay, jeune instituteur de 27 ans dans un petit orphelinat, cache un terrible secret : la nuit, il laisse libre court à sa folie et commet des meurtres atroces.
Ce serial killer s’en prend exclusivement aux jeunes prostitués.  Un soir, il est surpris par Lawrence, un jeune gigolo qui lui propose un marché : son silence contre sa libération de la maison close où il est enfermé…

Mon avis :

Je crois que nous avons à faire à un serial killer.
Un quoi ?
Un serial killer, un tueur en série…

Ceux qui n’auront pas reconnu la référence à « La cité de la peur » sont priés d’aller se jeter immédiatement dans une fosse aux lions affamés.

Boy’s next door est certainement le one shot le plus noir de Kaori Yuki : il suit un tueur en série à Los Angeles dont les cibles sont des jeunes hommes qui se prostituent…l’un d’entre eux va lui échapper et revenir vers lui en lui promettant de se taire s’il arrive à le sauver de sa maison close.
On suit l’histoire d’amour entre Adrian, le tueur, et Lawrence, la victime. Oui malgré la noirceur qui se dégage de ce manga, il s’agit bien d’une romance, très spécial et malsaine je vous l’accorde mais si on ne s’arrête pas à ça, on la voit cette histoire et la victime n’est plus forcément Lawrence.
Ces deux hommes sont deux écorchés vifs dont la vie est emplie de tristesse et de désespoir, leur rencontre va tout changer, petit à petit, ils vont pouvoir commencer à panser leurs blessures respectives.
Bon, ce n’est pas un Disney, donc ne vous attendez pas à une fin « ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants »… C’est une fable romantique et désabusée où est certaine magie se mêle à l’ironie du sort des personnages.

C’est une histoire très courte et heureusement car après sa lecture, on a bien besoin d’un peu temps histoire de se remettre de ce qu’on vient de lire.
Du coup, le manga comporte aussi deux autres histoires courtes de Kaori qui datent de ses débuts. Personnellement, je les ai trouvées affreuses et sans aucun intérêt.
Par contre, je me suis sérieusement demandée comment Kaori avait aboutit à cela car on ne raconte pas une telle histoire juste pour le fun et en cela, c’est dommage ne pas avoir un petit mot de l’auteur pour nous expliquer un peu le processus de création.
Les dessins sont magnifiques et Lawrence est particulièrement bien dessiné.

Une lecture pour un public (très) averti mais que je recommande à tous les fans de Kaori Yuki.

Et c'est ainsi que je termine le défi lecture d'ABFA et de Vampires et sorcières.

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