Shakespeare’s counselor de Charlaine Harris

Editions Orion

Résumé (une traduction de blonde) :

Victime de violences et en proie à des cauchemars, Lily rejoint un groupe de soutien dirigé par Tamsin Lynd, une psy. Tasmin, elle-même, a un gros problème.

Elle et son mari ont déménagé de Cleveland pour Shakespeare afin d’échapper à un harceleur qui les a terrorisé. Malheureusement, cette personne les a suivi.

Cela commence par un écureuil écorché retrouvé pendu à un arbre de leur jardin, puis ils retrouvent le cadavre d’une des participantes dans le bureau de Tamsin.

Lily, devenue détective et travaillant avec son ami/mentor/amant Jack Leeds, veut aider.

Il semble que deux autres personnes liées à cette affaire aient suivi Tamsin à Shakespeare : une femme flic obsédée par l’affaire et un écrivain persuadé d’avoir le prochain best-seller…

Mon avis :

Ce n’est qu’un au revoir Lily, ce n’est qu’un au revoir….en fait, ce n’est pas vrai, c’est un adieu puisque c’est le dernier tome et que la série est officiellement finit.

Non lecteur, ne pleure pas, repense à la blague de la blonde ou à Noël qui arrive.

Tu t’es mouché ? Bon, tu te souviens que j’avais été un peu déçue par le tome précédent et bien, je te rassure : cet ultime opus remonte le niveau et conclut de manière satisfaisante la série.

Il s’y passe beaucoup de choses et des très importantes. Comme je ne veux pas vous spoiler, il m’a fallut trouver un moyen de parler de ce livre sans en livrer trop et je m’excuse par avance du procédé.

L’histoire commence quand Lily tente de « bip » Jack. Ce dernier lui conseille alors de tenter une thérapie de groupe réservée aux femmes ayant subit des agressions sexuelles. Lily accepte car elle se sent prête à aller de l’avant, faut dire qu’entre temps, elle s’est « bip ».

Bien évidemment, tout ne se passe pas comme prévu et Lily découvre bientôt que la psy qui dirige le groupe est elle-même victime d’un dingue qui s’amuse à l’effrayer…non, il ne fait pas juste « bouh ! », on n’est pas chez Mickey.

Je vais commencer par l’intrigue policière, j’avoue que j’ai eu peur que cela soit du n’importe quoi et même si Charlaine ne s’en tire pas trop mal avec son histoire de dingue, ce n’est pas non plus l’intrigue de l’année. Le coupable est trop « facile » et le dénouement un peu tiré par les cheveux.

Mais la partie la plus intéressante de ce 5^ème tome, c’est Lily.

Déjà, quelle surprise de découvrir le « bip » de Lily, je ne peux pas dire que je ne m’y attendais pas mais quand même…quoi ? ça vous énerve les « bip », pas de chance !

Dans ce tome, Charlaine me livre la scène la plus émouvante de cette saga quand Lily est en train de « bip », j’avais les larmes aux yeux devant sa détresse et Jack assure dans cette scène, c’est très triste mais ça la rend tellement humaine (oui bon je savais qu’elle n’était pas un robot). Rien que pour cette scène, la série Lily Bard est une réussite.

La conclusion a l’histoire de ces deux-là est très belle.

Qui dit dernier tome, dit il faut tout régler.

Dans le groupe de thérapie, on y retrouve certains personnages connus depuis plusieurs tomes et c’est bien joué car cela permet de raconter leurs histoires. Oui, je suis curieuse et j’assume !

Ce groupe est extrêmement bien construit ; tout est en retenue mais sans chercher à dissimuler la réalité, c’est fort et ça touche. Je crois que je ne m’avancerais pas trop en disant que l’auteur a dû elle-même se rendre à ce type de groupes pour savoir le retranscrire aussi bien.

En dehors de cela, on retrouve les autres personnages : Bobo, Claude…tous ont le droit à une « vraie » fin.

C’est toujours assez triste de terminer une saga, de dire au revoir à tout un tas de personnages que j’ai appris à connaître et à apprécier.

Je vous dis adieu Lily et Jack, adieu Shakespeare !

*non, je ne pleurerai pas*

Retenez bien que c’est une des meilleures sagas de Charlaine Harris. En février 2012, vous saurez quoi lire en priorité.

PS1 : oui je sais les « bip » vous ont profondément agacé, trop dur la vie !

PS2 : Harry revient !

Dispo dans ma boutique!