Plaisirs coupables – Anita Blake, tome 1 de Laurell K Hamilton

Editions Milady ou Pocket

Résumé :

Mon nom est Blake, Anita Blake. Les vampires, eux, m’appellent « l’Exécutrice » et par égard pour les oreilles les plus chastes, je ne vous dirai pas comment, moi, je les appelle.

Ma spécialité, au départ, c’était plutôt les zombies. Je relève les morts à la nuit tombée pour une petite PME. Ce n’est pas toujours très exaltant et mon patron m’exploite honteusement, mais quand on a un vrai don, ce serait idiot de ne pas s’en servir.

Tuer des vampires, c’est autre chose, une vieille passion, liée à des souvenirs d’enfance.

Depuis qu’ils sont officiellement reconnus et ont pignon sur rue, même leurs propres boîtes de nuit, ils se croient tout permis. Certes, il y en a de charmants, voire très sexy, mais il y en a aussi qui abusent.

Ceux-là je les élimine. Rien de tel pour garder la forme : ça vous fouette le sang !

Mon avis :

Chère Anita,

Une nouvelle fois, je me suis replongée avec délectation dans tes débuts, c’est toujours autant de plaisir.

Je me souviens de notre rencontre : toi, seule sur un rayonnage à côté d’Anne Rice, moi cherchant un nouveau livre.

Ce qui m’a attiré en premier chez toi, c’est ton titre enjôleur « Plaisirs coupables » et ta couverture aux douces teintes violettes. Tu avais attiré mon regard et tu m’intriguais mais en même temps, j’avais peur que tu ne sois qu’une pâle copie de Buffy, la faute aux éditeurs qui t’avaient affublée d’un « Une aventure d’Anita Blake, chasseuse de vampires ». Quelle bêtise alors que tu étais née bien avant elle. M’as-tu pardonnée de ne pas avoir tout de suite cru en toi ?

Heureusement, je ne me suis pas arrêtée à ça, je voulais juger par moi-même et j’avais cruellement besoin de quelque chose à lire. Ainsi, ce jour-là, tu es repartie avec moi. J’étais loin de me douter de ce qui m’attendait : le début d’une histoire d’amour littéraire.

Dès les premières pages, je t’ai adorée : toi, la nécromancienne et exécutrice de vampires essayant de mener sa barque dans un monde  où le commun des mortels connaît l’existence des vampires et autres créatures surnaturelles. Ton monde, une idée de génie !

Imaginer des vampires remplissant leurs fiches d’impôts me fait toujours mourir de rire…sans mauvais jeu de mots.

Mais revenons à toi et ton histoire où suite à un chantage, tu te retrouves à devoir enquêter pour le maître vampire de la ville (une gamine effrayante, je suis d’accord avec toi) qui enrage de voir ses sujets se faire tuer sans réussir à trouver le coupable.

J’ai eu peur pour toi, je me suis demandée comment tu allais t’en sortir. Je venais à peine de te rencontrer et je ne voulais pas te perdre. Je ne me doutais pas encore à quel point tu étais pleine de ressources et que tu pouvais compter sur un solide sens de l’humour que tu n’as jamais hésité à utiliser quelque soit la situation (un peu comme moi).

Et puis, tu n’étais pas seule : le groupe de police avec lequel tu collabores (Zebrowski est un amour), ton presque ami tueur à gages Edward (oui, je sais, c’est honteux que Meyer ait osé prendre ce nom pour son vampire insipide). Ils étaient tous là pour toi, même le vampire Jean-Claude.

Mon dieu qu’il m’a fait soupirer…J’étais inconsolable depuis la fin des chroniques des vampires d’Anne Rice et l’adieu que j’avais dû faire à Lestat.

Et toi, tu arrives avec un vampire sexy et dangereux sous le bras ! Avoues-le, tu es comme moi, tu as du mal à résister et la seule chose qui te sauve de ses draps, c’est ton entêtement à ne pas vouloir lui donner ce qu’il souhaite…mais combien de temps tiendras-tu ?

A ta place, je n’aurais même pas essayé de résister.

Je sais, tu n’as pas le temps de batifoler avec lui dans ce livre, après tout la vie de ton amie est en jeu et même si tu ne portes pas les vampires dans ton cœur, tu ne supportes pas d’être face à une énigme et tu veux savoir qui les tue.

Ton univers me régale au-delà de tout et à peine ce premier tome refermé, je me suis précipitée pour acheter la suite que j’ai dévorée. Tu es devenue ma drogue, ma passion, ma collection.

C’est grâce à toi que j’ai commencé à lire en anglais car je ne pouvais pas supporter d’attendre les traductions.

As-tu seulement conscience de ton succès ? Sais-tu que tes aventures sont lues à travers le monde ? Réalises-tu l’impact que tu as sur la littérature fantastique et combien de personnes essayent de te copier ?

Je rêve d’aller à Saint-Louis marcher sur tes traces et imaginer que je viens de t’apercevoir, je rêve d’entendre une voix et me dire que c’est celle que doit avoir Jean-Claude.

Tu vois Anita la place que tu occupes ?

Finalement, tout cela pourrait se résumer en quelques mots : je t’aime.

Lilie la blonde

Dispo dans ma boutique!