mardi 10 juin 2014

Sur les dents, Maeve Regan t.5 de Marika Gallman

(Oui, je reprends un peu de service pour ce dernier tome car il le mérite)




Editions Milady

Résumé :

Le masque du traître est tombé et l'heure de l'ultime combat a sonné. Maeve va devoir faire des choix qu'elle n'aurait jamais cru devoir faire. Entre le coeur et la raison, entre le bien et le mal, magie noire et illusions, Maeve parviendra-t-elle à se libérer de la prophétie qui la lie depuis trop longtemps à un destin qu'elle n'a pas choisi ?

Mon avis :

Pour commencer, je vais me permettre d’être vulgaire, je suis désolée mais faut que ça sorte : putain de bordel de merde !!

Je viens de refermer le dernier tome des aventures de Maeve Regan et je suis à bout de souffle.
Alors si vous n’avez pas lu le tome 4, ou ceux d’avant (mais qu’est-ce que vous faites ici ?!) : fuyez avant de vous faire spoiler !

C’est bon ?

Ok, donc ce tome commence là où s’était terminé le 4 : Maeve vient de s’échapper des griffes de son frère et du château des cauchemars mais elle vient aussi de comprendre que son père est toujours en vie et qu’il est à ses côtés depuis le début.
Il va lui falloir le démasquer et surtout le vaincre une bonne fois pour toutes, the game is on !

Ce tome est clairement celui de Victor, celui que j’attendais depuis le début car moi aussi j’aime les méchants, les bons, ceux qui ne te lâchent pas, qui ne te laissent aucun répit et Victor est de cette trempe, c’est le roi !

Bon sang, je ne sais même pas par où commencer, c’est comme essayer de vous raconter un feu d’artifice, ça se vit, ça ne se raconte pas.
L’histoire se déroule sur un laps de temps très court et il n’y aucun temps mort, Victor n’en accorde pas, jamais. Pour reprendre une phrase célèbre : il voit, il veut, il prend.
Tout le défi ici va être de mater cet enfant gâté et ce ne sera pas une partie de plaisir.

L’auteur va aller au bout, elle ne va pas hésiter dans ses choix et va nous faire vivre un vrai putain de grand huit (oui j’ai encore été vulgaire, my bad). George R. Martin a du souci à se faire car je crois qu’il vient de trouver un adversaire à sa taille, la barbe en moins (et c’est pas plus mal). Marika, même si tu n’es pas un homme, je te le dis : tu es couillu !

Vous l’aurez compris, aucun personnage n’est à l’abri, tout est possible et surtout le pire. L’auteur m’a gentimment baladé, j’ai essayé d’anticiper mais, moi et mon petit cerveau de blonde, nous n’avons pas réussi et c’est tant mieux ! Chaque nouveau « évènement » était comme un coup de poing en plein bide, j’ai réellement tremblé car j’étais face au mur, j’ai subis tout ça, comme Maeve.

Ah Maeve, quelle évolution ! Elle reste elle-même, son humour, son cynisme, sa grande gueule mais aussi sa loyauté, son grand cœur, elle va me manquer.
D’une héroïne qui, à ses débuts, me donnait envie de lui mettre une paire de claques, nous sommes arrivés à une femme, une vraie. Elle a grandit, elle est devenue plus humble, elle a appris que ses sentiments n’étaient pas une honte et que ses erreurs la rendaient plus forte si on les acceptait.
J’ai particulièrement aimé le mot de la fin sur son triangle amoureux avec Trevor et Lukas car l’auteur a su la rendre complètement humaine. Je m’explique : souvent les héroïnes finissent par prendre des décisions qui nous ramènent à la réalité car dans la « vraie » vie, cela ne se passe jamais comme ça. Ici, nous étions dans la réalité, l’identification est très forte et rend encore plus émouvant ce passage.

Je n’ai parlé que de Maeve (et de Victor, je ne l’oublie pas, je n’ose pas) pour le moment mais tous les autres personnages vont eux aussi me manquer. Ils étaient tous incroyables à leur manière, extrêmement bien construits et attachants : Lukas, Trevor, Lala, Barney, Connor, Elliot, Walter (mon Gibbs à moi), Rosita… je sais que j’en oublie mais je vous aime les gars ! (et les nanas aussi).

Petite mention pour l’épilogue que j’ai adoré, il était vraiment très beau et surtout très sympa pour nous ;-)

Je ne vous en dirai pas plus car je m’en voudrais beaucoup de vous gâcher ce roman en vous apportant trop élément. Je veux que vous ayez la même surprise, la même émotion que moi en parcourant ces pages.

J’ai conscience que cet avis ressemble à une oraison funèbre, je n’y peux rien mais là j’ai une énorme poussière dans l’œil en me disant que c’est fini.

La seule chose qui me fait garder le moral, c’est de me dire que Miss Gallman va nous écrire d’autres romans (oui, elle n’a pas le choix) car un auteur de talent comme cela ne doit pas s’arrêter et doit continuer à nous offrir de telles aventures.

Marika, merci de m’avoir offert Maeve.

(publié sur ABFA)
 

2 commentaires:

  1. Bonjour, et désolé de vous contacter par le biais de ce formulaire de commentaire... je n'ai pas trouvé d'adresse de contact.
    J'ai découvert avec plaisir votre blog et votre travail autour de la littérature. Je me permets de vous signaler mon roman "Le Soir, Lilith", dont vous pouvez trouver une présentation ici : www.indereunion.net/lilith.
    Si cela vous intéresse de faire un article, je peux vous envoyer une version dématérialisée. Je vous laisse juge.
    Bien cordialement, Philippe Pratx

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  2. Bonjour,

    Merci pour votre proposition mais le blog est actuellement en pause donc je décline :-) .

    Bon dimanche.

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