Editions J’ai Lu
Résumé :
Manhattan. Les ouvriers d'un chantier de démolition
s'affairent parmi les gravats, lorsque le bulldozer se fige soudainement devant
l'horreur du spectacle qui apparaît ; des ossements humains. L'enquête menée
par Pendergast, du FBI, l'archéologue Nora Kelly et le journaliste William
Smithback établit qu'il s'agit des restes de trente-six adolescents, victimes
d'un tueur en série, le Dr Leng, ayant sévi à New York vers 1880. Les jours
suivants, plusieurs meurtres sont commis selon le mode opératoire de Leng. Se
peut-il que ce dingue soit toujours vivant ? Ou aurait-il fait des émules ?
Mon avis :
Un petit policier, ça fait du bien de temps à autre. C’est
sur les conseils d’une amie que j’ai tenté ces deux auteurs et si je ne suis
pas totalement déçue, je ne suis pas non plus hyper emballée.
Tout commence sur un chantier de construction où un charnier
est mis à jour. Alors que l’entrepreneur fait tout pour étouffer l’histoire
afin de ne pas perdre de temps pour la construction de son building. Un
inspecteur du FBI, le fameux Pendergast, accompagné d’une archéologue, veut lui
en savoir plus et va se lancer sur les traces d’un sérial killer du siècle
dernier.
L’enquête commence donc et va aller de rebondissements en
rebondissements car si tout porte à croire que le tueur est décédé voilà
quelques années, alors comment expliquer la série de meurtres actuelle, un
copieur ?
En soi, l’histoire n’est pas mal, le mystère est solide, les
fausses pistes nombreuses, il y a une bonne tension et une certaine dose de
gore mais tout cela est plombé par de nombreuses longueurs. Le livre fait 700
pages mais, clairement, 500 auraient suffit.
Pas mal de descriptions inutiles, de scènes superflues, de dialogues
creux…cela alourdit l’ensemble et au bout d’un moment, j’ai un peu décroché.
C’est vraiment dommage car, à côté de cela, les auteurs ont
une plume vraiment sympa et travaillée, le texte est fluide et bien écrit.
Au niveau des personnages, celui qui me restera en tête est
l’inspecteur Pendergast. Il est construit de telle manière que, pour moi, il
occupe totalement le devant de la scène, les autres personnages ne sont là que
pour le mettre en valeur.
Au début, je ne vous cache pas que j’avais peur de tomber
dans le ridicule car l’inspecteur n’est pas un homme commun, dirons-nous.
Entouré de mystère, nous devinons qu’il vient d’une famille très riche mais au
passé mouvementé. Rien que son apparence physique nous fait comprendre qu’il
n’est pas comme les autres.
Si son coup du « voyage dans le temps via voyage
astral » prête à sourire (j’ai trouvé ça too muche et trop facile pour
faire avancer l’histoire), je dois quand même admettre que le bonhomme est
loin d’être idiot, dommage qu’il garde tout pour lui et qu’il ne partage ses
infos que dans l’épilogue (oui, vous imaginez donc ma frustration).
A ses côtés, nous retrouvons Nora Kelly, l’archéologue qui
va l’aider. Je dois dire que je n’ai toujours pas compris pourquoi il faisait
appel à elle car clairement une archéologue n’est pas une enquêtrice (et je
sais de quoi je parle) surtout que l’affaire, dont il est question, s’est
déroulée à une époque qui n’est même pas la spécialité de Nora…bref, je
m’interroge toujours, surtout qu’au final, je ne l’ai pas trouvé indispensable,
elle ne fait aucune révélation fracassante et se contente de suivre les ordres
de Pendergast.
Le troisième larron de cette équipe est Smithback, un
journaliste qui est le petit ami de Nora et qui a déjà eu à faire à Pendergast
par le passé.
Lui, je ne l’ai pas aimé du tout. Prétentieux, égoiste, sous
des prétextes journalistiques, il se permet beaucoup de choses sans tenir
compte une seconde des gens qui l’entourent. Certes, grâce à ses actions
(détestables), il va faire avancer l’enquête mais, clairement, je n’ai eu
aucune empathie pour lui.
Au final, je suis clairement
mitigée car j’en attendais beaucoup au vue des critiques que j’avais pu lire
mais, je ne suis pas certaine qu’il va me rester en mémoire très longtemps. La
faute à histoire souffrant de nombreuses longueurs et à des personnages pas
attachants.
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