Editions J’ai Lu pour
elle
Résumé :
En dépit de la beauté des paysages, ce voyage en Ecosse en
compagnie de couples du troisième âge n’est guère passionnant pour Gwen
Cassidy.
Jusqu’au moment où, en voulant rattraper son sac tombé dans
une crevasse, elle bascule dans le gouffre. Sa chute réveille un mystérieux
Highlander, qui dormait au fond de l’anfractuosité !
De fait, un sort jeté cinq siècles plus tôt a plongé Drustan
McKeltar dans un sommeil surnaturel. Lorsqu’il reprend conscience, Drustan n’a
pas la moindre idée de ce qui lui est arrivé.
Mais la délicieuse créature face à lui est tout à fait
fascinante, avec ses vêtements si impudiques…
Mon avis :
En ce printemps merdique, l’homme en kilt nous sauvera
toutes ! Karen, tu es mon anti-dépresseur préféré, une fois encore, malgré
toutes tes invraisemblances, tu arrives à me tirer un sourire.
Une petite mise ne garde s’impose : lectrices,
lecteurs, si vous êtes physiciens ou passionnés de physique, passez votre
chemin. L’auteur s’essaye aux théories des voyages spatio-temporels et à
Einstein….oui, je sais, c’est pour cela que je préviens.
Maintenant, passons à l’histoire : Gwen, pseudo
apprentie-physicienne, jeune femme de 25 ans vierge (c’est toujours le détail
qui tue mais qui paraît primordial), s’ennuie lors d’un voyage organisé en
Ecosse où elle entourée de vieux (et oui choupinette, faut se renseigner avant
de sauter dans un avion).
Plutôt que de pousser
les dinosaures dans les escaliers pour s’en débarrasser, elle décide d’aller
faire une ballade autour du Loch Ness (elle cherche même pas le monstre,
l’idiote !), son sac tombe dans une crevasse, elle ne tarde pas à suivre
le même chemin et à se ramasser sur Drustan, Highlander endormi depuis cinq
siècles, qui se réveille (c’est fou les coïncidences !) et veut faire des
galipettes avec Gwen…une cohérence à toute épreuve.
Notre gaillard finit par réaliser qu’il a mieux à faire que
lui montrer ce qu’il cache sous son kilt et commence, enfin, à chercher ce qui
a pu lui arriver et comment y remédier.
Je voudrais décerner la palme de la nana la plus space à
Gwen, notre héroïne.
Je m’explique : elle tombe sur un inconnu au fond d’une
grotte, la réaction la plus normale serait de hurler, Gwen est excitée. Cet
inconnu se réveille et la pelote, elle continue d’être excitée au lieu de lui
en décoller une. Drustan la kidnappe pour ne pas qu’elle aille divulguer ses
secrets, elle tombe amoureuse de lui au lieu d’essayer de fuir. Il fait une
espèce de rituel bizarre au milieu de nulle part, en pleine nuit, elle décide
que c’est le bon moment pour perdre sa virginité…Je vous jure, cette nana me
fait flipper par son manque de bon sens, d’autant plus qu’elle est censée être
une scientifique, d’avoir les pieds sur terre…elle est continuellement stone ou
quoi ??
Heureusement que notre héros, quand il ne réfléchit pas avec
son 3ème bras (je me permets cette expression dans la mesure où
l’auteur en fait un véritable étalon), a plus de plomb dans la cervelle et fait
avancer l’histoire. Mais bien sûr qu’il est beau comme un dieu et qu’il a des
paillettes d’or dans les yeux (marque de fabrique de l’auteur), ce n’est pas
parce qu’il est intelligent, qu’il est moche (bonjour le cliché)…Drustan est
l’homme parfait mesdames, il nous faut au moins ça.
Comme d’habitude, nos deux héros vont vivre l’histoire
d’amour du siècle, tellement elle est belle que tu as envie de te noyer dans de
la crème pâtissière, et l’intrigue passera un peu au second plan mais au final,
nous savons toutes ce que nous venons réellement chercher ici…
La magie de Moning continue de marcher et ce tome, comme les
précédents, est très agréable à lire…surtout dans le RER quand il pleut et que
les gens sentent mauvais de bon matin…oui, c’est un SOS.
Dispo dans ma boutique!
Dispo dans ma boutique!
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire