samedi 1 juin 2013

Hulk d’Ang Lee (2003)



Synopsis :

Bruce Banner est aussi brillant en générique que mal à l'aise avec ses sentiments. Betty, son ex-petite amie, a d'ailleurs préféré se limiter à des relations strictement professionnelles. Lors d'un accident de laboratoire, Banner se trouve miraculeusement indemne, il éprouve pourtant d'étranges symptômes, comme si quelque chose vivait en lui, une présence à la fois terrifiante et fascinante. C'est alors qu'une mystérieuse créature, surpuissante, se met à faire de brusques apparitions, semant la destruction sur son passage. Elle ravage même le laboratoire et la maison de Banner. Le général Ross, le père de Betty, est chargé de stopper le monstre, que l'on surnomme à présent Hulk, par tous les moyens.

Mon avis :

Je commence cette nouvelle rubrique avec le fond de la cuvette…ce film est nul, ce film fait mal, ce film est un supplice.

Bon déjà, cela ne partait pas hyper bien car le héros du film est Hulk. Je veux dire il n’a rien du super héros sexy qui te fait glousser bêtement devant ton écran. Pas de costume moulant, pas de sourire charmeur, pas d’humour fracassant, non Hulk c’est un gros truc vert tout le temps en colère…Après chacun ses fantasmes mais je doute que nous soyons nombreuses à fondre devant lui.
Ce n’était donc pas gagné et je me suis dit qu’il fallait se raccrocher à l’histoire…encore aurait-il fallu que celle-ci soit bonne.

Sans déconner Ang Lee, qu’est-ce que tu as fumé en réalisant ce film ?!

Déjà le topo est pas hyper folichon : papa Banner est un scientifique complètement secoué, il fait des expériences de savant fou et comme il n’obtient aucune autorisation, il a la glorieuse idée de tester sur lui-même…Après cette sympathique journée à son labo, monsieur rentre, fait son devoir conjugal et paf ! 9 mois après…non ce ne sont pas des chocapic mais un petit Bruce Banner. Papa fou se rend compte que c’est le petit qui a hérité de ses expériences (c’est ce qui s’appelle bien commencer dans la vie) et décide de le tuer (je vous ai dit qu’il était fou ?) : il s’approche de son fils armé d’un couteau et rencontre la maman sur la route.
Une fois maman morte et papa interné, Bruce grandit, Bruce devient scientifique comme papa, Bruce reste aussi chiant que quand il était gosse, Bruce fait des expériences sur des crapauds (palpitant !) jusqu’au jour où une expérience tourne mal et au lieu de mourir, il devient vert et un chouia nerveux : Hulk is born !

Le reste du film se résume ainsi : l’armée court après Hulk, papa Banner court après Hulk, l’ex petite amie chiale et Hulk court en cassant tout…ça, c’est du scénar !

N’empêche que je voudrais m’arrêter sur un point : l’intelligence de l’armée américaine. Non vraiment, je suis dubitative ; les soldats tirent sur Hulk, ça ne fait rien, ils lui balancent un missile, nada et qu’est-ce qu’ils font après ? Ils continuent de tirer sur Hulk, euh ils ont des prix sur les munitions et les missiles ? Non parce qu’à un moment, personne ne se dit « lui tirer dessus ne marchant pas, arrêtons de gaspiller l’argent du contribuable » ? (la réponse est non).

Avec un scénario pareil, j’ai eu l’impression d’être dans le premier cercle de l’enfer mais c’était sans compter sur le casting et la réalisation !

Hulk n’est pas beau, ok mais ils auraient pu au moins choisir un beau gosse pour incarner Bruce Banner et bah non ! Ils ont choisi Eric Bana, le mec figé qui ne reflète rien, qui ne joue rien, qui ne fait rien…Bref inutile.

 (ceci est la représentation de l'expression : avoir la bouche en cul de poule)

Et le reste du casting est du même acabit avec un Nick Nolte risible qui, pour jouer les savants fous, a choisi le cliché du savant mal coiffé, mal habillé et se trimballant avec des chiens (j’aurais pris des chats perso), dommage qu’il n’est pas opté pour le jeu d’acteur.

 (je suis fou alors je me coiffe pas, logique!)

Jennifer Connelly joue l’héroïne qui a constamment les yeux mouillés, exclusivement là pour les spectateurs mâles.

 (je suis le quota "bombasse" du film)

Pour fermer la marche, on a le général joué par Sam Elliott, j’ai été traumatisé par sa moustache pas droite.

 (aidez-moi! ma moustache se fait la malle!)

Je vais terminer par la réalisation qui est psychédélique : qu’est-ce que c’est que tous ces plans où on voit juste des tâches de couleurs ?! Sérieusement ?
Et cette fin ! C’est quoi cette goutte gigantesque ? Est-ce que quelqu’un de l’équipe de tournage a compris cette fin et l’a approuvé ??

Ce film dure 2h, ce fut long et terrible. Je ne peux même pas vous dire que mon cerveau s’est mis en pause, non. J’avais l’impression d’être morte, sentant mes boyaux se décomposer et les corbeaux manger mes yeux.

Puis vint le générique de fin et je me suis sentie comme me réveillant d’un cauchemar, je me suis tournée vers ma mère et je lui ai dit : « je sais à quoi ressemble l’enfer, c’est un endroit affreux où l’on passe en boucle Hulk en t’obligeant à regarder ! ».

Je n’aurais qu’une chose à vous dire pour finir : fuyez, pauvres fous !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire