vendredi 26 août 2011

Harry Potter et le prisonnier d’Azkaban de JK Rowling


Editions Gallimard

Résumé :

Le monde des gens ordinaires, les moldus, comme celui des sorciers, est en émoi : Sirius Black, un dangereux criminel, s’est échappé de la forteresse d’Azkaban.
Les redoutables gardiens de la prison assureront la sécurité du collège Poudlard, car le prisonnier évadé recherche Harry potter. C’est donc sous bonne garde que le jeune sorcier fait sa troisième rentrée.
Mais est-il vraiment à l’abri du danger qui le menace ?

Mon avis :

3 jours pour lire le tome 3 ! Je ne vous sens pas très réceptif à ma blague…

Avant toute chose, Harry, c’est avec un grand honneur et un grand plaisir que je te décerne la médaille du mérite du CCC (Comité Contre les Chats…référence aux Nuls pour les ignares) pour ton action sur Pattenrond, le chat d’Hermione :
«  Il [Harry] lança un coup de pied au chat qui fit un bond de côté en crachant férocement.»
Harry a tout compris sur la manière dont il faut traiter les chats. Mais non, crie pas Brigitte, je rigole…ou pas.

Sinon, au niveau de l’histoire, non parce qu’au final, c’est ça qui vous intéresse, le troisième tome a toujours fait partie de mes préférés.
En effet, pour la plupart, les autres livres de la saga amènent inévitablement une confrontation Harry/Voldemort mais pas celui-ci.
Ici, on se penche sur le passé d’Harry, sa famille. Jusqu’à présent, on savait juste qu’ils avaient été tués par Vovo (diminutif qui va fort bien au maître des ténèbres) alors qu’Harry avait un an.
Tout commence quand le prisonnier, Sirius Black, réussit l’exploit de s’échapper de la prison des sorciers, Azkaban. Harry ne sait pas qui il est mais il comprend très vite que leurs destins sont liés quand tout le monde se met à leur surprotéger (subtilité, quand tu nous tiens) et, comme personne ne veut rien lui dire, Harry s’embarque dans de nouvelles aventures (ou de nouvelles emmerdes au choix) en compagnie d’Hermione (qui est d’une mauvaise foi hallucinante concernant le paquet de poils qu’elle appelle son chat) et de Ron (qui atteint sans peine les profondeurs abyssales de la connerie).

Bien entendu, ils ne sont pas seuls dans le château : Dumbledore continue de donner des conseils laconiques et obscures à Harry (Père Fouras, tu as trouvé ton maître) tout en refusant de faire quoique ce soit pour aider (vous êtes sûr que c’est un grand sorcier ?). Hagrid devient professeur (au plus grand drame de tous ?), Rogue reste éternellement de mauvaise humeur (allez fais un sourire ma paupiette !) et on rencontre le nouveau professeur de défense contre les forces du mal (comme à chaque nouveau tome) : Rémus Lupin, qui est très attachant et qui est un des rares à être quelque peu honnête avec Harry.
J’ai gardé le meilleur pour la fin avec la rencontre du professeur de divination Trelawney…je sais pas ce qu’elle fume mais c’est de la bonne !

Avec ce troisième tome, Rowling opte pour un ton qui devient plus mature, ce livre amorce le tournant de l’histoire vers plus de noirceur, plus de réalisme dans les sentiments des différents protagonistes. On quitte l’univers bisounours pour une réalité plus crue : Harry est l’ennemi à abattre pour permettre la renaissance de Voldemort.
A travers son histoire familiale, notre héros va commencer à comprendre tout ce que cela implique et il va prendre plus ou moins conscience de l’affrontement inévitable qui l’attend.
Ce tome plus sombre marque aussi l’entrée dans l’âge, ô combien béni, de l’adolescence pour Harry et toute sa clique, et pour le coup, l’auteur s’en tire incroyablement bien.

Un troisième tome plus sérieux donc et qui annonce une suite plus adulte et plus tragique.

Dispo dans ma boutique! 

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