vendredi 30 mars 2012

Les péchés de Lord Cameron de Jennifer Ashley

Editions J’ai Lu pour Elle

Résumé :

Dame d’honneur, Ainsley Douglas est chargée de récupérer des lettres compromettantes pour la reine.
Pour mener à bien sa mission, elle doit fouiller la chambre de lord Cameron Mackenzie, un Ecossais au charme redoutable qui, l’ayant surprise, décide sans le moindre scrupule de la mettre dans son lit.
Commence alors un jeu grisant du chat et de la souris. Ainsley a beau défendre sa vertu, Cameron est irrésistible. Et dangereux. On dit que son épouse s’est tranchée la gorge, mais ne l’aurait-il pas plutôt tuée de ses propres mains ?

Mon avis :

Je vais commencer par un carton jaune pour l’éditeur car il y a pas mal de coquilles dans ce livre. Si la plupart sont anodines, il y en a 2 ou 3 qui portent à confusion si on n’est pas concentré sur sa lecture (et la concentration des lectrices, ce n’est pas forcément notre qualité principal pour cette collection, ne nous voilons pas la face).

Sinon, dans ce tome, nous nous penchons sur le cas de Cameron, l’amoureux des dadas. Non, ce n’est pas l’identité secrète d’Omar Sharif, nous sommes toujours parmi les Ecossais.
Cameron, comme tout bon héros, est malheureux, l’amour l’a blessé et il a barricadé son cœur derrière une forteresse de solitude…Oui, je me sens bucolique avec le retour du printemps.
De l’autre côté, nous faisons connaissance de notre héroïne : Ainsley, veuve au service de la reine. Jennifer, qu’est-ce que c’est que ce prénom ?! Cela ne fait pas héroïne, cela fait vieux marin…
Notre veuve s’éclate à faire de la broderie avec la reine, parfois, elle se lâche et joue même du piano…Bon sang, c’est quand même incroyable ! T’es la reine d’un des plus grands empires de l’époque et tu vis comme une nonne. Victoria, tu crains !
Mais la petite coquine (elle cache bien son jeu) de reine a écrit des lettres d’amour à son écuyer et ses lettres ont été dérobées par une vilaine femme (la preuve, elle participe à des orgies).
Ainsley se retrouve chez les Mackenzie, qui organisent un week-end à la campagne, où la vilaine dame fait partie des invités. Sa mission ? Récupérer les lettres bien sûr…faut suivre un peu quand même !
Comme il faut que nos deux héros se croisent, il se trouve que la femme de mauvaise vie est l’une des maîtresses de Cameron (pas de jugement à l’emporte pièce, c’est un homme et il nous prouve sa virilité, c’est tout), Ainsley fouille donc dans la chambre de ce dernier pour essayer de mettre la main sur ces foutues lettres (merci Vivi !).
Bien entendu, elle se fait surprendre par l’homme en kilt et c’est le coup de foudre (non, on n’a pas le temps pour un restau/ciné).
Alors qu’Ainsley sait déjà qu’elle l’aime (normal, en tant qu’héroïne, elle ne peut pas avoir de pensées impures du style « je me le ferais bien pendant un petit 5 à 7 »), Cameron, lui, lutte contre cela et essaye de se convaincre qu’il veut juste la prendre sur le tapis (je reprends le texte là) car sa défunte épouse était un monstre et il n’arrive donc plus à avoir confiance en la gente féminine.
Bon, je vais passer les détails, nous savons toutes comment tout cela va finir…et ce ne sera pas en danse des canards.

Penchons-nous un peu sur nos deux héros.
S’il n’y a pas grand-chose à dire sur Ainsley (à part que son prénom pue) qui remplit son rôle à la perfection : femme soumise mais un peu cochonne sur les bords (nous ne sommes pas chez Barbara Cartland), belle et intelligente, sachant supporter et aimer l’écossais crasseux au caractère soupe au lait.
Non, celui qui attire l’attention, c’est Cameron…Et pas parce qu’il n’a rien sous son kilt (mesdames, voyons !).
Son histoire avec son ex-épouse, si elle fait sourire au début car un peu too much (Jennifer, faut mieux préparer le terrain), au fil de l’histoire, je l’ai trouvée émouvante et courageuse. Notre écossais, sous ses airs de grosse brute couverte de crottins, cache un passé douloureux et assez traumatisant.
Je dois bien avouer que je suis agréablement surprise que l’auteur ait osé écrire sur ce thème.

Bon on ne s’emballe pas non plus, ce n’est pas un traité de société, cela reste une romance mais avec un peu plus de profondeur.
Malgré tout, je l’ai trouvé moins palpitant que le tout premier tome de la saga mais pour moi, on ne peut pas rivaliser avec un fou (oui, j’ai parfois des goûts étranges).
Il reste néanmoins une très bonne romance qui répond parfaitement aux critères du genre et vous donnera envie de réserver un voyage pour l’Ecosse afin de trouver le kilt de votre vie.

Dispo dans ma boutique! 

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