mardi 20 septembre 2011

Sleeping beauty vampire slayer de Maureen McGowan



Editions Silver Dolphin Books

Résumé (traduction de mes blanches mains):

Dans cette histoire haletante pleine d’aventures et de romances, la Belle au Bois Dormant est bien plus qu’une princesse solitaire attendant son prince. Elle est une jeune fille courageuse et tenace qui ne recule devant aucun défi.
Avec ses talents de chasseuse de vampires, qu’elle a acquis en secret, la Belle prouve son courage dans la noirceur de la nuit et des combats où elle se bat contre le mal en cherchant un moyen de briser la malédiction qui l’a séparé de sa famille.
A certains moments, vous aurez l’opportunité de prendre d’importantes décisions pour l’avenir de la Belle…mais peu importe votre choix, l’histoire n’en reste pas moins incroyable !

Mon avis :

De ce livre, je n’avais vu que la couverture et n’avais pas lu la quatrième de couverture.
Pourquoi dire cela ? Car si j’avais su que c’était une histoire où « vous êtes le héros », j’aurais très certainement passé mon chemin car je n’ai jamais été fan de cette manière de narrer une histoire.

Donc je n’ai vu que la couverture et au vu du titre, je me suis dit que cela devait être une sorte de pastiche, j’étais très enthousiaste car j’adore le conte de « La belle au bois dormant » et, je crois que vous l’avez compris depuis longtemps, j’adore les vampires, donc les deux dans un même livre, c’est bonheur !
J’ai sincèrement pensé que ce serait plus un livre humoristique qu’une vraie histoire, une histoire « sérieuse »…je ne suis pas certaine d’être très claire, je t’ai perdu public ?

Première mauvaise surprise, c’est donc un livre où à certains moments, on laisse le choix au lecteur. J’ai toujours trouvé cela un peu frustrant car j’ai l’impression que l’auteur n’en ai pas réellement un car il n’arrive pas à se décider sur la tournure qu’il veut faire prendre à son roman (ou il ne veut pas l’assumer au choix) et du coup, il laisse faire ses lecteurs. Je sais, on va me rétorquer que non, au contraire, c’est pour les faire participer mais désolée, je trouve cela un peu trop facile. Surtout qu’ici, peu importe les choix faits, il n’y a qu’une fin…à quoi bon nous faire choisir si c’est pour arriver tous au même point ? Non, il aurait fallu faire différentes fins pour pousser le concept jusqu’au bout car là au final, ça ne sert strictement à rien.

Deuxième surprise (pas mauvaise celle-ci) : ce n’est pas, comme je l’avais cru avec le titre, une « comédie », l’auteur a écrit une histoire très sérieuse reprenant les bases du célèbre conte.
En effet, l’histoire commence quand le roi Stephan et la reine Catia vont célébrer la cérémonie de présentation de leur fille nouvelle née et lui donner un nom.
Les Fées sont de la partie et décident qu’il faut la prénommer Lucette car son avenir est noir et que cela va l’aider. Je tiens à préciser qu’on ne saura jamais le pourquoi su « Lucette » car cela n’a aucun répercussion sur l’histoire.
La reine est pas super chaude pour appeler sa fille comme ça (on la comprend) et en plus elle aurait préféré que les fées lui fassent don d’un truc un peu plus glamour genre « beauté », « grâce », vous voyez le tableau.
Mais elle va changer d’avis après la visite surprise de la reine des vampires qui ne prend pas bien le fait de ne pas avoir été invité…d’ailleurs, je tiens à rappeler que le coup du « oups, l’invitation a dû se perdre » ne marche jamais, c’est un fait…et du coup, elle lui fait son petit cadeau sous la forme d’une jolie malédiction : lorsqu’elle aura 16 ans, elle se piquera le doigt, elle se retrouvera à dormir d’un profond sommeil tout le jour et à veiller la nuit, seule car cela sera au tour de tout son royaume de dormir.

Suite à cette charmante visite, la reine décide finalement d’appeler sa fille Lucette et commence à essayer de trouver des solutions contrairement à son mari qui ne voit qu’une chose à faire : faire porter des gants à sa fille et la mettre dans une prison de verre enchantée impénétrable pour les vampires.
Heureusement, la mère est plus débrouillarde et fait prendre des cours de chasseuse de vampires à sa fille si le pire devait arriver…oui bah il arrive sinon, il n’y aurait pas d’histoire.
Lucette va se retrouver à combattre les vampires nuit après nuit aidée d’Alex, vampire qui partage sa vision des choses et de Tristan, chasseur de vampires lui aussi.
Alors Tristan ne dort pas la nuit car il n’est pas du royaume de Lucette.
Je m’arrête là car je vous en ai déjà trop dit sur l’histoire…qui est au final, assez téléphoné.

Au niveau des personnages, Lucette ne s’en tire pas trop mal à côté de ses parents qui jouent à fond le cliché du couple qui se déchire.
Mais penchons-nous cinq minutes sur la méchante de l’histoire car vous le savez, je suis une grand fan des méchants bien faits. Ici, la grande méchante est la reine des vampires, Natasha.
Alors si au début, elle joue son rôle à la perfection, elle se fourvoie lamentablement à la fin en basculant dans la méchante tellement égocentrique qu’elle ne voit pas le piège, pourtant gros comme une maison.
Lucette lui dit un truc du genre « Whoah trop classe tes chaussures, j’ad-ore !! » et vlà que notre reine des vampires glousse comme une pré pubère tout en répondant « Rhô Lucette, t’es trop choute ! Tu veux me rejoindre ? ».
Bien évidemment, il ne s’agit pas de chaussures mais je ne peux pas vous dire vraiment ce qui se passe sinon je vous spoile à mort. Mais tout ça pour dire que la méchante de l’histoire ne vaut pas grand-chose malheureusement.

Bref, au final, je n’ai pas été super emballé par ce livre : l’histoire est trop facile et sans aucune surprise, les personnages sont, pour la plupart, assez fades et le dénouement est couru d’avance. Et pourtant je trouve qu’il y avait matière à faire !
Dans la même collection, il existe « Cendrillon, guerrière ninja » que j’ai aussi mais du coup, je vais peut-être attendre un peu avant de me relancer dans une aventure de ce type.

3 commentaires:

  1. Encore une fois je te remercie pour ton avis, c'est vraiment dommage parce que le theme de l'histoire m'inspirait bien, mais c'est vrai que pour reprendre quelque chose qui existe déjà il faut vraiment assurer. J'ai tenté il n'y a pas longtemps un livre basé aussi sur un conte, mais je dois dire que je n'ai pas du tout accroché non plus... Enfin j'espere que tu auras plus de chance avec cendrillon !

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  2. Je te tiens au courant dès que je m'y mets mais je ne pense pas que cela sera pour tout de suite...

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  3. Je ne savais même pas que ça se faisait encore les histoires dont vous êtes le héros, je lisais ça quand j'avais dix ans !

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